Je vous présente les toutes premières fleurs du printemps
Et voici la rhubarbe qui fera bientôt de délicieuses limonades.
Comme le printemps réserve bien souvent des surprises, voyez ce qui se cachait derrière mon rhododendron.
Les aventures au quotidien d’une Fée ermite dans la forêt Laurentienne. Des moments privilégiés, racontés en toute simplicité. Des petites histoires pour apprendre, pour rire ou pour réfléchir.
vendredi 29 avril 2011
Le printemps est enfin commencé chez moi
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Un délicieux repas
La journée avait étrangement débuté. J'avais prévu travailler aux jardins mais la pluie avait rapidement changé mes plans. Et si on allait voir comment se porte notre production de fines herbes? m'avait proposé la Fée du Lac. Pour un Salon-Santé qui aura lieu dans notre municipalité en mai, nous avions demandé à une école d'horticulture de nous préparer une centaine de petites pousses de thym citron que nous allons remettre gratuitement aux visiteurs. C'est une bonne idée, que je lui ai répondu. Nous sommes donc allées à la ferme école à Sainte-Scholastique.
J'aime beaucoup ce village. Il a une âme particulière, je m'y sens toujours bien. Je le connais parce que j'ai étudié en 2006 au Centre de formation agricole situé à Sainte-Scholastique. J'aurais aimé connaître ce village du temps où les commerces étaient nombreux et où ça fourmillait d'activités.
Malheureusement, des évènements tels que la grande expropriation ont miné la vie active du village. En 1969 le gouvernement libéral a pris possession de près de 100 000 acres des meilleures terres agricoles du Québec pour la construction de ce qui devait être le plus grand aéroport au monde. Des centaines de cultivateurs ont dû céder leur terre, celle de leurs ancêtres. Cette expropriation a fait mal, très mal.
L'aéroport de Mirabel, aujourd'hui fermé au public, n'a jamais pris l'ampleur escomptée. Ce sont 80 000 acres de bonne terre arable qui ont été exproprié en vain. Je ne peux m'imaginer la douleur et la détresse ressenties à ce moment par les familles soudainement dépossédées, non seulement de leur terre mais également de leur vie et à qui on a annoncé, des années plus tard, que tout cela n'avait été qu'une grosse erreur. C'est affreux ce qu'on a fait subir à ces gens.
Malgré tout, on ressent encore aujourd'hui que ce village a une âme particulière. Les rues, les maisons, les gens même ont quelque chose de... magique. Ça doit être pour ça que les fées que nous sommes s'y sentent tellement à l'aise.
Plusieurs édifices sont disparus, il ne reste qu'un dépanneur, quelques écoles et un hôtel, construit en 1875 et connu durant de nombreuses années sous le nom de l'Hôtel Longtin.
C'est d'ailleurs au Longtin que nous sommes allées dîner aujourd'hui. Il a changé de nom, il a changé de look, il a changé de propriétaire mais il persiste un petit quelque chose qui me rappelle les repas (et les bières) pris alors que la Fée du Lac et moi étudiions à quelques maisons de là. Dans ce temps là, Luc Longtin était propriétaire et avant lui son père et avant lui encore, son grand-père. Luc était un homme fort sympathique et la cuisine qu'on servait à cet hôtel était bonne, réconfortante, typique des cuisines de grand-mères. Les clients étaient fidèles. Un jour, un homme nous avait dit que ça faisait 40 ans qu'il était assis sur ce même tabouret, à ce même bar. Je me souviens que je n'avais pas su comment réagir. Je trouvais ça à la fois drôle et triste.
L'hôtel s'appelle donc, depuis deux ans, le bistro La Virée et sa nouvelle propriétaire, Chantal Miron. Le décor a complètement changé, il s'est modernisé. Toutefois, Chantal a conservé ou modifié plusieurs morceaux de l'ancien hôtel; on reconnaît certaines des chaises, les portes à carreaux, certains détails architecturaux. Ça donne un décors fort bien réussi dans lequel s'amalgame harmonieusement le passé et le présent.
C'est la belle Diane qui nous a accueillies. Quelle joie de la retrouver après toutes ces années! Elle est tellement sympathique! Je suis toujours fidèle au poste, qu'elle nous a dit. Elle en a sûrement vu des choses depuis 20 ans à cet endroit.
Le menu était fort différent de celui du temps. Nous avons convenu, la Fée du Lac et moi, de nous partager une pizza et une frite mais attendez, pas n'importe quelle pizza et pas n'importe quelle frite. Oh! que non! La pizza que nous avons choisie était au confit d'oignons et au brie. Sliup! Elle s'appelait, avec raison, "Delirium".
- Je mange plus jamais de ma vie, a dit la Fée du Lac après la première bouchée, je veux garder pour toujours ce bon goût dans ma bouche.
La croûte était mince, les assaisonnements parfait. C'était bon! Mais bon! En fait, c'était... délirant.
Diane nous avait recommandé la frite Spécial La Virée. Les clients l'aiment beaucoup, qu'elle avait dit. Rapidement, nous avons décrété que c'était congé de tofu, de salade et d'aliments allégés pour aujourd'hui et nous avons dit: Va pour la frite! Encore là, la surprise, du jamais vu, du jamais goûté, l'explosion en bouche! C'était des frites croustillantes faites de patates douces avec des petits grains de bacon et un peu de fromage fondu, un brin croustillant aussi. C'était à se rouler par terre.
Voilà ! Ce que je voulais vous dire en fait c'est que j'ai mangé un délicieux repas. Si vous allez y faire un tour, n'oubliez pas de saluer la belle Diane de la part des deux fées.
J'aime beaucoup ce village. Il a une âme particulière, je m'y sens toujours bien. Je le connais parce que j'ai étudié en 2006 au Centre de formation agricole situé à Sainte-Scholastique. J'aurais aimé connaître ce village du temps où les commerces étaient nombreux et où ça fourmillait d'activités.
Malheureusement, des évènements tels que la grande expropriation ont miné la vie active du village. En 1969 le gouvernement libéral a pris possession de près de 100 000 acres des meilleures terres agricoles du Québec pour la construction de ce qui devait être le plus grand aéroport au monde. Des centaines de cultivateurs ont dû céder leur terre, celle de leurs ancêtres. Cette expropriation a fait mal, très mal.
L'aéroport de Mirabel, aujourd'hui fermé au public, n'a jamais pris l'ampleur escomptée. Ce sont 80 000 acres de bonne terre arable qui ont été exproprié en vain. Je ne peux m'imaginer la douleur et la détresse ressenties à ce moment par les familles soudainement dépossédées, non seulement de leur terre mais également de leur vie et à qui on a annoncé, des années plus tard, que tout cela n'avait été qu'une grosse erreur. C'est affreux ce qu'on a fait subir à ces gens.
Malgré tout, on ressent encore aujourd'hui que ce village a une âme particulière. Les rues, les maisons, les gens même ont quelque chose de... magique. Ça doit être pour ça que les fées que nous sommes s'y sentent tellement à l'aise.
Plusieurs édifices sont disparus, il ne reste qu'un dépanneur, quelques écoles et un hôtel, construit en 1875 et connu durant de nombreuses années sous le nom de l'Hôtel Longtin.
C'est d'ailleurs au Longtin que nous sommes allées dîner aujourd'hui. Il a changé de nom, il a changé de look, il a changé de propriétaire mais il persiste un petit quelque chose qui me rappelle les repas (et les bières) pris alors que la Fée du Lac et moi étudiions à quelques maisons de là. Dans ce temps là, Luc Longtin était propriétaire et avant lui son père et avant lui encore, son grand-père. Luc était un homme fort sympathique et la cuisine qu'on servait à cet hôtel était bonne, réconfortante, typique des cuisines de grand-mères. Les clients étaient fidèles. Un jour, un homme nous avait dit que ça faisait 40 ans qu'il était assis sur ce même tabouret, à ce même bar. Je me souviens que je n'avais pas su comment réagir. Je trouvais ça à la fois drôle et triste.
L'hôtel s'appelle donc, depuis deux ans, le bistro La Virée et sa nouvelle propriétaire, Chantal Miron. Le décor a complètement changé, il s'est modernisé. Toutefois, Chantal a conservé ou modifié plusieurs morceaux de l'ancien hôtel; on reconnaît certaines des chaises, les portes à carreaux, certains détails architecturaux. Ça donne un décors fort bien réussi dans lequel s'amalgame harmonieusement le passé et le présent.
C'est la belle Diane qui nous a accueillies. Quelle joie de la retrouver après toutes ces années! Elle est tellement sympathique! Je suis toujours fidèle au poste, qu'elle nous a dit. Elle en a sûrement vu des choses depuis 20 ans à cet endroit.
Le menu était fort différent de celui du temps. Nous avons convenu, la Fée du Lac et moi, de nous partager une pizza et une frite mais attendez, pas n'importe quelle pizza et pas n'importe quelle frite. Oh! que non! La pizza que nous avons choisie était au confit d'oignons et au brie. Sliup! Elle s'appelait, avec raison, "Delirium".
- Je mange plus jamais de ma vie, a dit la Fée du Lac après la première bouchée, je veux garder pour toujours ce bon goût dans ma bouche.
La croûte était mince, les assaisonnements parfait. C'était bon! Mais bon! En fait, c'était... délirant.
Diane nous avait recommandé la frite Spécial La Virée. Les clients l'aiment beaucoup, qu'elle avait dit. Rapidement, nous avons décrété que c'était congé de tofu, de salade et d'aliments allégés pour aujourd'hui et nous avons dit: Va pour la frite! Encore là, la surprise, du jamais vu, du jamais goûté, l'explosion en bouche! C'était des frites croustillantes faites de patates douces avec des petits grains de bacon et un peu de fromage fondu, un brin croustillant aussi. C'était à se rouler par terre.
Voilà ! Ce que je voulais vous dire en fait c'est que j'ai mangé un délicieux repas. Si vous allez y faire un tour, n'oubliez pas de saluer la belle Diane de la part des deux fées.
Santé!
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mardi 26 avril 2011
L'appel de la Nature
Aujourd'hui c'est congé, donc la journée idéale pour régler tout ce qui traîne. Je commence la journée très tôt avec une liste "À faire" longue comme le bras.
Le Soleil me fait des signes à travers la grande fenêtre de mon bureau: Allez, viens donc dehors. Je résiste, je suis raisonnable.
Le Soleil dépose maintenant directement ses rayons sur mon écran de sorte que je n'y vois plus rien. Depuis le temps que tu réclames le printemps! me murmure-t-il d'une voix chaude. Je résiste toujours mais je me sens faiblir.
Soudain, à ma fenêtre, un Merle, sûrement complice du Soleil se met à sautiller en sifflant: Ti-lût,ti-lulût La marmotte ne t'a-t-elle pas fait le message hier? qu'il me sifflote sur un ton de reproche. Ti-lût,ti-lulût C'est le printemps!!! Il est arrivé!!! Vraiment!!! Viens jouer dehors!!! Ti-lût,ti-lulût Allez!!!
J'ai fermé l'ordinateur et je suis sortie faire la tournée des jardins. Là où la neige s'étaient retirée, des petites pousses toutes excitées me faisaient des signes de la feuille. J'avais bien fait de sortir.
Viens ici, dirent des petites voix à l'unisson dès que je me suis penchée sur l'Herbularius ... on étouffent sous ces feuilles. Quelle ne fut pas ma surprise, en enlevant les feuilles laissées à l'automne, de découvrir tout un troupeau de pousses de je-ne-sais-quoi, sûrement de jolies tulipes. Quelle variété? Quelle couleur? Je n'ai vraiment pas souvenir d'y avoir mis des bulbes. Est-ce un cadeau des fées ? Ou ais-je simplement oublié? Quelle était cette étrange pousse toute jaune qui se démarquait des autres?
Il faut que je vous dise qu'en début de saison, je note tout scrupuleusement dans mon cartable; le nettoyage, les amendements, les observations, les floraisons, les tailles, les divisions. J'ai préparé une série de fiches à compléter, c'est très joli mais... ça ne dure jamais. J'aime concevoir des grilles, des tableaux mais je n'ai pas la discipline de les compléter durant plus de quelques jours. Je suis ainsi faite.
Je me fie encore à ma mémoire, chaque fois certaine que cette fois, je n'oublierai pas... c'est évident, bien sûr.
Et pourtant...
J'ai finalement nettoyé trois jardins et j'ai découvert également des muscles dont j'ignorais l'existence... ou que j'avais oublié.
dimanche 24 avril 2011
samedi 23 avril 2011
Dans ma forêt enchantée...
habitent des oiseaux magiques aux couleurs éclatantes.
Bon d'accord, je l'avoue, ce canard mandarin ne se balade pas comme ça en liberté. Je l'ai photographié à travers les grilles d'une gigantesque volière.
C'est en allant chez Éco-Verdure à St-Eustache pour me rincer l'oeil horticole que j'ai aperçu pour la première fois cette volière dans laquelle se côtoyaient des paons, des canards, des faisans.
Même si on n'a pas l'impression que le printemps soit vraiment arrivé, la saison des amours, elle, est bien commencée. Les faisans étaient tout excités; ils jouaient à cours-après-moi-mon-chéri. C'est à toute vitesse qu'ils sortaient d'ici pour aussitôt rentrer là. Ils jouaient à cache-cache et dès qu'un se faisait surprendre, la course reprenait de plus belle. C'était difficile de les prendre en photo; j'avais beau être rapide sur la gâchette, je n'arrivais bien souvent à photographier qu'un bout de queue ou qu'un bout de tête.
Le Faisan De Lady Amherst était décidément le plus rapide.
Les Faisans dorés et les Faisans jaunes s'en donnaient à coeur joie! Ils ne s'arrêtaient que pour repartir aussitôt dans la direction opposée.
Seul les paons acceptaient de prendre la pose et encore, pas trop longtemps.
N'oubliez pas que vous pouvez toujours cliquer sur les photos pour les voir en gros plan.
C'est en allant chez Éco-Verdure à St-Eustache pour me rincer l'oeil horticole que j'ai aperçu pour la première fois cette volière dans laquelle se côtoyaient des paons, des canards, des faisans.
Même si on n'a pas l'impression que le printemps soit vraiment arrivé, la saison des amours, elle, est bien commencée. Les faisans étaient tout excités; ils jouaient à cours-après-moi-mon-chéri. C'est à toute vitesse qu'ils sortaient d'ici pour aussitôt rentrer là. Ils jouaient à cache-cache et dès qu'un se faisait surprendre, la course reprenait de plus belle. C'était difficile de les prendre en photo; j'avais beau être rapide sur la gâchette, je n'arrivais bien souvent à photographier qu'un bout de queue ou qu'un bout de tête.
Le Faisan De Lady Amherst était décidément le plus rapide.
Les Faisans dorés et les Faisans jaunes s'en donnaient à coeur joie! Ils ne s'arrêtaient que pour repartir aussitôt dans la direction opposée.
Seul les paons acceptaient de prendre la pose et encore, pas trop longtemps.
N'hésitez pas à partager si vous avez aimé.
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vendredi 22 avril 2011
Une prestigieuse reconnaissance
Ce matin, en me baladant dans Le jardin du vent j'ai vu qu'elle avait reçu cette prestigieuse reconnaissance. Je suis vraiment contente. J'aime cette blogueuse, elle est spontanée, vive d'esprit, drôle et son blog est du bonbon... les photos sont extraordinaires et les textes regorgent de précieuses informations.
En descendant la liste des blogs qui lui plaisent, donc a qui elle remet à son tour ce prestigieux prix, je vois Fée des bois. Le choc! C'est moi? C'est bien moi? Ma vue s'embrouille, je saute partout, je relis encore et encore. Je n'arrive pas à y croire! Peut-être que je m'emballe à tort... il y a des milliers de forêts sur la terre et tout le monde sait qu'elles sont peuplées de fées... ce n'est peut-être pas de moi dont il s'agit. Je clique sur le lien et me ferme rapidement les yeux. Je prends une bonne respiration, j'ouvre un oeil à demi et... je réalise que je suis de retour à la maison. C'était donc bien de moi qu'il s'agissait.
Quelle surprise! Quelle joie! Un immense merci!!!
Merci beaucoup Le jardin du vent de m'avoir octroyé ce prix, le tout premier de ma carrière de blogueuse. Merci aussi pour les mots que tu sèmes sur mon blog. Tes visites sont toujours une agréable surprise. Félicitations à Gine qui a également reçu cette reconnaissance et qui te l'a remise. J'adore ton blog aussi. Vous le méritez grandement.
Si j'ai osé écrire un blog c'est tout d'abord grâce à mes amis-amies jardinautes d'un forum horticole sur lequel je dépose le récit de mes aventures depuis de nombreuses années. Sans leurs commentaires et leurs encouragements, jamais je n'aurais osé. Merci !
Merci aussi à ceux et celles qui visitent mon blog, qui y déposent un commentaire, une question, une suggestion. C'est vous qui me donnez le goût de continuer.
À mon tour maintenant, de remettre ce prix à 10 personnes. Juste dix? Je peux déborder un peu? Non? C'est la règle vous dites? Je peux avoir une dérogation? Non? Même pas une toute petite? Non plus?
Je vous présente donc 10 coups de coeur: des blog qui me font grandir et ou j'aime aller me balader pour apprendre, pour m'émerveiller, pour m'émouvoir, pour rire un coup ou simplement pour m'y reposer.
J'ai un coup de foudre pour Écrit sur la vitre qui m'ouvre, à chaque visite, des portes sur l'art et la culture et me fait découvrir des mondes insoupçonnés. J'aime visiter son univers pour la qualité de son écriture, pour toutes les images qu'elle fait naître si habilement à travers les mots.
Je suis aussi en amour avec Le jardin de Lucie pour la qualité de ses reportages et ses magnifiques macro-photos d'insectes. Je découvre chaque fois une faune comme je ne l'avais jamais vue. Sous son objectif, les pucerons, les punaises, les criocères semblent mignons et sympathiques. On a presque envie de les inviter chez soi.
J'aime lire Y a des mots . Elle écrit avec son coeur des histoires qui me font réfléchir et grandir. Elle ose rêver et poser des actions pour réaliser ses rêves. C'est une femme qui possède une belle sensibilité et qui m'inspire beaucoup.
J'aime aussi visiter la Biodiversité dans un jardin pour la qualité des photos qui sont absolument magnifiques, mais également pour toute l'information sur la faune et la flore, sur l'importance de préserver et de protéger nos écosystèmes.
J'aime Le bois joli et tous les personnages féériques qui l'habitent. Ce blog est... un vrai délice! Normal, il est tenu par une chocolatière.
Ce sont les plantes indigènes et de sous bois qui ont la cote dans Le jardin d'Adiante . C'est une amoureuse des fougères et elle les présente sous des angles différents de ce qu'on voit habituellement. J'adore les découvertes que j'y fais.
Je remets également ce prix à Not'e Louise pour sa passion des jardins et de la cuisine. Ses photos sont magnifiques et ses recettes, bien appétissantes.
A la claire folie est aussi un blog coup de coeur... pour ses photos, ses créations artistiques, son humour. À chaque visite je suis surprise et fascinée de tant de créativité.
Le blog Chasseuse d'image fait aussi partie de mes favoris. Ses photos sont absolument merveilleuses. Elle a l'oeil artistique et sait mettre en lumière la faune et la flore. Je me rince l'oeil à chacune de mes visites.
Un prix spécial aussi à Pétales de fées qui sème des pétales de joie, de bonheur, de compréhension, d'encouragement partout où elle passe. Son blog est un lieu magique rempli d'élégantes et fines dentelles. C'est une créatrice!
J'ai le droit d'en nommer encore quelques-uns? Non? Dommage.
Vous ne connaissez pas tous ces blogs? Allez y faire un tour, tout comme moi, vous allez les adorer.
Bon, maintenant je vais fièrement aller déposer mon prix sur la tablette de la cheminée avec les autres... à venir. Où sont les photographes ? Où sont les paparazzis? Où est ma limo?
Merci Stéphanie d'avoir pensé à moi ! En ce jour de la Terre, je ne pouvais penser à un plus beau cadeau.
jeudi 21 avril 2011
Il était 8 h 01
J'avais pourtant fait mon possible pour arriver à l'heure au rendez-vous. Je savais que la route était glacée et comme j'avais déjà fait installer mes pneus d'été, je devais donc conduire encore plus prudemment. C'est pour ça que j'étais partie plus tôt ce matin.
Malgré toutes ces précautions, je suis arrivée avec une minute de retard à mon rendez-vous avec Boss.
- Désolée pour le retard ! que je dis d'emblée en arrivant.
- Tu t'es arrêtée en route pour photographier quoi cette fois? qu'elle me demande avec l'air de celle qui sait. Elle me connait trop bien.
- Ah! Si tu avais vu le soleil à travers les arbres glacés, c'était de toute beauté ! que je lui dis en sautillant de bonheur. Je ne pouvais absolument pas poursuivre ma route sans m'arrêter. Tu aurais du voir ça! C'était un moment unique! Une atmosphère absolument féérique!
Je dois vous raconter une étrange coïncidence. Quand je suis sortie de l'auto, la radio jouait "...just a little late...". J'ai interprété ça comme un signe, une bénédiction... je pouvait prendre le temps de m'arrêter un court instant pour contempler le paysage et... le photographier bien sûr, j'allais être just a little late. La chanson avait raison, j'avais qu'une minute de retard.
Malgré toutes ces précautions, je suis arrivée avec une minute de retard à mon rendez-vous avec Boss.
- Désolée pour le retard ! que je dis d'emblée en arrivant.
- Tu t'es arrêtée en route pour photographier quoi cette fois? qu'elle me demande avec l'air de celle qui sait. Elle me connait trop bien.
- Ah! Si tu avais vu le soleil à travers les arbres glacés, c'était de toute beauté ! que je lui dis en sautillant de bonheur. Je ne pouvais absolument pas poursuivre ma route sans m'arrêter. Tu aurais du voir ça! C'était un moment unique! Une atmosphère absolument féérique!
Je dois vous raconter une étrange coïncidence. Quand je suis sortie de l'auto, la radio jouait "...just a little late...". J'ai interprété ça comme un signe, une bénédiction... je pouvait prendre le temps de m'arrêter un court instant pour contempler le paysage et... le photographier bien sûr, j'allais être just a little late. La chanson avait raison, j'avais qu'une minute de retard.
Les photos ne rendent malheureusement pas honneur
à la beauté du paysage.
mardi 19 avril 2011
Un livre bonbon
Cette fois, il n'était pas question que je m'endorme après deux pages car dès les premières lignes, j'étais conquise. J'en voulais davantage. J'aurais aimé le lire d'un trait. Mieux, j'aurais aimé que quelqu'un m'en fasse la lecture pour que, les yeux fermés, je puisse profiter pleinement du voyage.
Vous connaissez cet auteur? Je le découvre. J'ai savouré chaque page, chaque ligne, chaque mot même. Le style inhabituel, le ton, le rythme, l'approche inusité, tout dans ce livre m'a charmée.
Je me permet d'en mettre un tout petit extrait afin de vous donner une idée de ce que c'est, ou plutôt de ce que ce n'est pas. J'espère que j'ai le droit de faire ça.
C'est un livre qui fait du bien à l'esprit, au coeur, à l'âme.
Allez à la bibliothèque, courez à la librairie... vous devez le lire vous aussi.
Je m'étais procuré ce livre au magasin "Les Aubaines du Coeur", à St-Adolphe d'Howard, un endroit où l'on retrouve toutes sortes d'articles usagés à tout petit prix et dont les profits sont remis à des organismes de la région. J'avais raconté l'aventure ici.
J'aime les livres usagés, les livres qui ont été lus, aimés, annotés, soulignés, surlignés. J'ai trouvé, à l'intérieur de celui-ci, un mot écrit à l'encre d'or par son propriétaire précédent. Il m'a servi de signet. Je vous le montre?
Je crois bien que je relirai ce livre encore et encore... quelques fois de plus encore peut-être. Je vous l'avais bien dit qu'il m'avait conquise. Après, à mon tour, je le passerai au suivant.
Vous êtes encore là? Vite, faut aller vous le procurer!
Bonne lecture!
Vous connaissez cet auteur? Je le découvre. J'ai savouré chaque page, chaque ligne, chaque mot même. Le style inhabituel, le ton, le rythme, l'approche inusité, tout dans ce livre m'a charmée.
Je me permet d'en mettre un tout petit extrait afin de vous donner une idée de ce que c'est, ou plutôt de ce que ce n'est pas. J'espère que j'ai le droit de faire ça.
C'est un livre qui fait du bien à l'esprit, au coeur, à l'âme.
Allez à la bibliothèque, courez à la librairie... vous devez le lire vous aussi.
Je m'étais procuré ce livre au magasin "Les Aubaines du Coeur", à St-Adolphe d'Howard, un endroit où l'on retrouve toutes sortes d'articles usagés à tout petit prix et dont les profits sont remis à des organismes de la région. J'avais raconté l'aventure ici.
J'aime les livres usagés, les livres qui ont été lus, aimés, annotés, soulignés, surlignés. J'ai trouvé, à l'intérieur de celui-ci, un mot écrit à l'encre d'or par son propriétaire précédent. Il m'a servi de signet. Je vous le montre?
Je crois bien que je relirai ce livre encore et encore... quelques fois de plus encore peut-être. Je vous l'avais bien dit qu'il m'avait conquise. Après, à mon tour, je le passerai au suivant.
Vous êtes encore là? Vite, faut aller vous le procurer!
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dimanche 17 avril 2011
Le roman que j'ai lu
J'aimerais vous le présenter, en faire une analyse approfondie, une critique sérieuse mais je n'ai pas l'expérience pour le faire. De plus, je lis peu, trop peu ces temps-ci car une fatigue accablante le soir me fait souvent tomber endormie dès que je lis plus de deux pages.
C'est donc deux pages à la fois que j'ai lu ce roman. En fait, ce n'est pas vraiment deux pages à la fois puisque chaque soir je dois faire un court retour en arrière car les derniers paragraphes sont souvent lus dans un état entre l'éveil et le sommeil.
Je vais tout de même vous en glisser quelques mots.
- Ce livre devait être bon pour que tu persévères autant, m'a dit la Fée du Lac.
- S'il était bon? Je ne saurais le dire. Par contre, il m'a suffisamment intriguée pour que je le lise jusqu'au bout. Je dirais plutôt qu'il est étonnant, déconcertant, imprévisible, déstabilisant, déroutant, dégoûtant même.
C'est un livre sombre, très sombre qui fait frissonner tellement les images qu'il suscite sont fortes et percutantes.
Tout est étrange et surprenant dans ce livre. Ce n'est qu'après plusieurs pages, peut-être quatre-vingt, qu'on apprends que le personnage principal est... une fille. Elle même l'ignorait. J'aimerais bien vous écrire à quelle page précisément, ça pourrait vous donner une meilleure idée mais j'ai pas trop envie d'en faire la relecture. Les nausées occasionnées par des passages affreux trop bien décrits commencent à peine à s'estomper.
Je dois avouer que j'ai tout de même souri à quelques reprises. Dans un passage, il est question du frère qui tire des balles avec une cornemuse.
- Y'a-t-il une sorte de fusil qui s'appelle cornemuse comme l'instrument de musique ?
- Pas à ma connaissance, me répond la Fée du Lac.
Du coup, les hypothèses s'accumulent... Peut-on "tirer" de la cornemuse? A-t-il modifié l'instrument pour en faire une arme? Comment s'y serait-il pris? Ce n'est que quelques chapitres plus loin (donc plusieurs soirs plus tard) que je lis que la fille s'est trompée... qu'elle voulait écrire arquebuse et non cornemuse.
Tout au long du livre, la fille note soigneusement, presque compulsivement, dans un grimoire tout ce qui se passe dans sa vie, tout ce qu'elle voit, tout ce qu'elle pense. Je crois qu'écrire lui sauve la vie. Ce n'est qu'à la toute fin qu'on apprends que... bon, je ne vais pas vous dévoiler toutes les intrigues, tout à coup que ce billet vous aurait donné le goût de lire ce livre. Je vous en ai déjà suffisamment dit.
- Finalement, c'était un bon livre ou pas ?
- Un bon livre pour moi en est un qui me fait rêver, me fait grandir, fait briller mes ailes. Ce n'est pas le cas avec ce livre mais j'ai tout de même apprécié les mots inventés, les expressions farfelues, les intrigues qui se dénouaient au fil des chapitres.
- Et ça finit comment ?
- Je sais pas, c'est pas clair.
Si mon billet vous a tout de même donné le goût de le lire, il me fera plaisir de vous l'offrir. Il n'y a qu'un seul exemplaire de disponible bien sûr. Écrivez-moi à lafeedesbois@live.ca
Oups! déjà réservé... malgré la description que j'en ai fait. Bonne lecture !
Je vais maintenant aller fouiller dans la pile "À lire" pour connaitre le livre qui m'accompagnera dans les prochains jours.
samedi 16 avril 2011
Soirée de blues avec Brian Blain
La petite communauté où j'habite organise divers évènements dans le but d'amasser des fonds pour réaménager la patinoire extérieure et construire un bâtiment chauffé qui servira de vestiaire et de rangement. C'est important que les petites communautés se dotent de lieux communs où les gens peuvent se rencontrer, briser l'isolement, créer des liens.
Une des activités proposées était une soirée de blues. Je ne m'y connais pas vraiment en musique mais lorsque la responsable de l'évènement a annoncé, il y a deux semaines, qu'il ne restait que cinq billets à vendre, spontanément quelqu'un a bondit de sa chaise et s'est écrié: Je les prends tous ! Et cette personne... à ma propre surprise... c'était moi.
J'avais donc cinq billets pour un spectacle dont je ne connaissais pas grand chose, mais pour lequel la cause me tenait à coeur. J'ai rapidement trouvé preneurs pour les quatre billets supplémentaires.
Je me suis donc rendue hier soir à la salle communautaire où avait lieu le spectacle. Je ne connaissais pas Brian Blain et n'était pas très familière avec le style blues/folk/jazz, mais j'aime vivre de nouvelles expériences, rencontrer de nouvelles personnes, ouvrir mes horizons,...
La salle était pleine à craquer. Plus d'une cinquantaine de personnes de la municipalité et des municipalités environnantes avaient répondu à l'appel. C'était touchant.
Je suis tombée sous le charme! Brian Blain a un charisme fou, une présence et une voix chaude, extraordinaire. À partir des scènes du quotidien, il compose avec beaucoup de sensibilité des chansons parfois touchantes, parfois drôles, souvent surprenantes. Le plaisir communicatif, son aisance avec le public témoignent de sa passion et de sa très grande expérience.
Ses compositions m'ont fait vivre toute une gamme d'émotions. J'ai ri aux chansons "Hi-Tech Blues", une histoire sur les aléas du monde informatique et “Saab Story” qui raconte l'histoire d'une belle jeune femme et de son auto. J'ai été profondément émue lorsqu'il a chanté "Enfant choisi", une histoire d'adoption touchante et "Forgotten" qu'il a écrit pour un concert bénéfice au profit des victimes de l'ouragan Katrina qui a fait de nombreuses victimes à La Nouvelle-Orléans.
Si le chanteur vous semble drôlement près du plafond, ce n'est pas une illusion d'optique, c'est simplement qu'il a fait une chanson... debout sur une table.
J'ai apprécié chaque moment de cette soirée. Si vous avez la chance d'assister à un de ses spectacles, je vous garantie que vous ne serez pas déçu.
Pour voir quelques extraits et entendre quelques chansons... c'est par ici . Bonne visite !
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dimanche 10 avril 2011
Papillons en fête !
Comme j'avais besoin d'un peu de légèreté, je suis allée au Jardin Botanique de Montréal me balader parmi les papillons. Je vous ai rapporté quelques photos...
C'était vraiment magique de voir des dizaines, des centaines de papillons voltiger autour de nous.
Ici, c'est une des 3,000 photos que j'ai prises dans le but de vous montrer le Morpho bleu... bon j'exagère un peu sur le nombre mais à peine. C'est que ce joli Morpho helenor, referme ses ailes dès qu'il se dépose et ne laisse voir que des tons plus neutres. Voyez...
Petit piège... les deux qui sont à l'avant-plan sont différents, vous aviez remarqué? Ce sont des Papillon-Chouettes, Caligo eurilochus. Voyez son oeil de hibou vraiment chouette...
Revenons maintenant au Morpho bleu...
J'imagine qu'il revêt des couleurs camouflage car il serait trop vite repéré par ses prédateurs s'il affichait toujours une couleur aussi flamboyante.
Celui-ci, je l'ai baptisé Batman ! Bon, le nom écrit sur la fiche explicative est Troides rhadamantus, mais Batman est plus facile à retenir et ça lui va tellement bien. Trouvez-vous?
Cette photo me fait un peu peur... on dirait une scène d'un film d'horreur. Ce sont des cocons du Papillon Cobra, Attacus atlas, un des plus grands papillons nocturnes du monde. Vous voyez son déguisement de serpent cobra ?
Il n'y a pas longtemps que celui-ci est sorti... voyez son aile à droite, elle est encore toute froissée. J'ai été surprise d'apprendre que ces papillons ne se nourrissent pas. Même pas un tout petit bout de fruit ou de fleur, impossible car leur appareil buccal est atrophié. Je me demande bien d'ailleurs pourquoi. Leur seule activité consiste à chercher une partenaire pour la reproduction. Le papillon de cette photo ne sera plus dans quelques jours, sa durée de vie est de...4 jours à une semaine seulement. Faut vraiment qu'il profite du moment présent!
Remarquez les antennes du papillon (cliquez sur la photo pour bien voir), elles ressemblent à des plumes. Ce sont des papillons de nuit et comme la nuit il fait noir, les odeurs demeurent la meilleure méthode pour repérer une partenaire. Ces antennes comptent des milliers de cellules sensorielles !
Magnifique photo d'un Idea leucone et d'un charmant jeune homme. La photo a été gentiment baptisée "La brute et le gracile" par mon amie Marie-Pierre.
C'était vraiment magique de voir des dizaines, des centaines de papillons voltiger autour de nous.
Ici, c'est une des 3,000 photos que j'ai prises dans le but de vous montrer le Morpho bleu... bon j'exagère un peu sur le nombre mais à peine. C'est que ce joli Morpho helenor, referme ses ailes dès qu'il se dépose et ne laisse voir que des tons plus neutres. Voyez...
N'oubliez pas que vous pouvez cliquer sur les photos
pour les agrandir.
Petit piège... les deux qui sont à l'avant-plan sont différents, vous aviez remarqué? Ce sont des Papillon-Chouettes, Caligo eurilochus. Voyez son oeil de hibou vraiment chouette...
Revenons maintenant au Morpho bleu...
J'imagine qu'il revêt des couleurs camouflage car il serait trop vite repéré par ses prédateurs s'il affichait toujours une couleur aussi flamboyante.
Celui-ci, je l'ai baptisé Batman ! Bon, le nom écrit sur la fiche explicative est Troides rhadamantus, mais Batman est plus facile à retenir et ça lui va tellement bien. Trouvez-vous?
Cette photo me fait un peu peur... on dirait une scène d'un film d'horreur. Ce sont des cocons du Papillon Cobra, Attacus atlas, un des plus grands papillons nocturnes du monde. Vous voyez son déguisement de serpent cobra ?
Il n'y a pas longtemps que celui-ci est sorti... voyez son aile à droite, elle est encore toute froissée. J'ai été surprise d'apprendre que ces papillons ne se nourrissent pas. Même pas un tout petit bout de fruit ou de fleur, impossible car leur appareil buccal est atrophié. Je me demande bien d'ailleurs pourquoi. Leur seule activité consiste à chercher une partenaire pour la reproduction. Le papillon de cette photo ne sera plus dans quelques jours, sa durée de vie est de...4 jours à une semaine seulement. Faut vraiment qu'il profite du moment présent!
Remarquez les antennes du papillon (cliquez sur la photo pour bien voir), elles ressemblent à des plumes. Ce sont des papillons de nuit et comme la nuit il fait noir, les odeurs demeurent la meilleure méthode pour repérer une partenaire. Ces antennes comptent des milliers de cellules sensorielles !
Magnifique photo d'un Idea leucone et d'un charmant jeune homme. La photo a été gentiment baptisée "La brute et le gracile" par mon amie Marie-Pierre.
Y'a de l'amour dans l'air !
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