Picasa m'informe que j'ai utilisé tout mon espace de stockage, que mes photos occupent actuellement les 1 Go d'espace dont je disposais. Il me propose d'augmenter l'espace de stockage moyennant des frais.
Je suis embêtée.
Ça vous est déjà arrivé ? Qu'avez-vous fait ?
Les aventures au quotidien d’une Fée ermite dans la forêt Laurentienne. Des moments privilégiés, racontés en toute simplicité. Des petites histoires pour apprendre, pour rire ou pour réfléchir.
mercredi 21 novembre 2012
samedi 17 novembre 2012
Mon jardin de givre
Très tôt ce matin,
mes jardins scintillants sous les rayons du soleil
m'ont invitée à aller m'y promener.
Je suis sortie faire quelques photos.
Les Asperges déjà toutes décorées pour Noël
Le Cactus se prépare à hiverner.
Les précieuses feuilles
qui protégeront les plants du gel et dégel.
Le froid est arrivé avant la maturation
de ces Framboises Kiwi
Le Mélèze a laissé tomber au sol
toutes ses jolies aiguilles dorées.
Le coeur de l'Origan rougit à l'arrivé du froid.
Le Persil givré.
La toute dernière feuille du Pommier.
Le Rhododendron a fait de petits rouleaux de ses feuilles,
il les déploiera de nouveau quand le soleil les réchauffera.
Pendant ce temps,
bien à l'abri dans la maison,
on assiste à l'explosion des fleurs
des magnifiques Violettes africaines.
C'était pas chaud ce matin
pour aller faire les photos de mon jardin de givre,
Gremline et moi profitons maintenant
de la chaleur réconfortante du feu.
Je vous souhaite une magnifique journée!
vendredi 16 novembre 2012
Marcher pour le plaisir
Hier, j'ai marché pour maigrir,
aujourd'hui j'ai refait le même trajet...
simplement pour le plaisir.
Vous me suivez?
J'ai croisé beaucoup de monde:
des gens qui faisaient du jogging;
des jeunes qui courraient pour gagner une course au trésor;
des mamans qui s’entraînaient au cardio-poussette.
Et il y avait aussi bien sûr
deux fées qui prenaient leur temps.
Nous avons traversé la forêt des géants.
Ah! Si ces vieux arbres pouvaient parler,
ils auraient tellement à raconter!
Je crois bien que leur cime touchait les nuages.
Nous avons grignoté quelques feuilles de thé des bois.
Elles sont irrésistibles.
Nous avons fait un pique-nique,
à la mi-novembre vous imaginez?
Un délicieux végé-burger mangé sur le bord de la rivière.
La grande Vie!
À mi-chemin, alors que nous passions près du refuge,
mon dos a réclamé une pause.
Le gardien du feu que j'avais rencontré hier était toujours là;
il avait fait une belle attisée, la chaleur était bonne.
Nous sommes restées devant le feu
plus d'une minute cette fois, dix au moins.
Mes muscles étaient heureux!
En repartant, nous avons longé la rivière qui grondait.
et nous avons marché...
marché...
et marché encore.
Une belle et longue promenade
parsemée de pauses contemplation
et de pauses photos aussi, bien sûr.
Aviez-vous déjà remarqué
que certains arbres qui poussent près des rivières
connaissent les noeuds marins?
C'était une journée absolument magnifique!
Nous avons fait une petite halte au chalet d'accueil,
pour prendre une collation et profiter un peu du beau foyer
avant de rentrer à la maison.
Mon odomètre indiquait 10 485 pas
Puisque nous marchons environ 1 250 pas/kilomètre,
nous pouvons évaluer la distance parcourue à un peu plus de 8 km.
Dur, dur de se relever de là !
Ce que j'ai appris aujourd'hui...
Pour que l'activité physique soit agréable,
il faut trouver celle qui nous plaît
en plus de nous faire du bien.
Pour certains c'est le vélo, pour d'autres,
le cardio-poussette, le cardio-urbain ou le cardio-canin,
l'aqua-forme, la danse, le jogging, le gym, ...
les choix sont infinis.
Moi, ce que j'aime et qui me fait du bien,
c'est la marche-photos en forêt.
.
J'oubliais, j'ai lancé pour vous une pièce de monnaie
dans ce puits magique.
Vous n'avez plus qu'à faire un voeu!
Vous n'avez qu'à cliquer sur n'importe laquelle des photos
pour toutes les voir en grand!
Les photos d'aujourd'hui ainsi que celles d'hier ont toutes été prises
au Parc régional de la Rivière-du-Nord, à St-Jérôme.
Libellés :
Marche nordique,
Parc régional de la Rivière-du-Nord,
Randonnée
jeudi 15 novembre 2012
Marcher pour maigrir
J’ai besoin de bouger.
J’ai décidé de perdre du poids, de me remettre en forme. La journée est belle, je décide d’aller
marcher au Parc régional de la Rivière-Du-Nord à St-Jérôme. Je vais aller brûler des calories!
Ce panneau me fait sourire.
Le message s’adresse à moi, c'est évident. J’ai
quasiment envie de lui répondre merci. J’entreprends
le sentier d’un pas ferme et décidé. Et
un, deux, trois, et un, deux, trois.
Quelques minutes plus tard, je fais un minuscule arrêt devant cet autre panneau.
Tout plein d'informations qui me semblent intéressantes, mais pas le temps de le lire, je le prends en
photo et je repars aussitôt d’un pas ferme et décidé. Un, deux, trois. Je veux maigrir!
Ce panneau et le livre de Sarah Allegro que j’ai reçu en
cadeau hier m’inspirent une nouvelle idée.
Ce livre est le journal de bord d’une chercheuse de joie. L’auteure répertorie chaque jour, pendant 365
jours, au moins une petite joie du quotidien.
J’aime l’idée et j'admire sa discipline. J'étais absente quand elle a été distribuée. Je pourrais écrire
chaque jour ce que j’ai appris sur la forêt et ça pourrait justement commencer par Le Bec Cerclé.
Tout en marchant d’un pas toujours aussi ferme et toujours
aussi décidé, j’ai commencé à réfléchir au texte, à la pile de papiers à trier,
à ma carte de crédit dangereusement gonflée, à la porte à réparer, au bois à
rentrer,...
Et là, sans que je comprenne pourquoi, je me suis tourné la
cheville et j’ai fait un vol plané par en avant. J’ai tout juste eu le temps de swigner mon
appareil photo en arrière et de mettre mes deux mains devant pour me garantir
puis je suis tombée. Les mains et les
genoux ont amorti le choc, mais c’est tout le corps qui a suivi. Je me suis relevée assez rapidement à l’aide
de l’orgueil. Je ne comprenais pas ce
qui venait de m’arriver. Il n’y avait ni
roche, ni racine pour justifier que je m’enfarge ainsi. De plus, j’ai un excellent sens de l’équilibre. J’ai
enlevé les feuilles, les aiguilles de pin, le gravier et la poussière qui m’avaient
sauté dessus alors que j’étais par terre et je suis repartie… d’un pas ferme et
décidé, bien sûr.
C’était sûrement un signe, une jambette que m’avait fait la
Vie pour me dire de ralentir un peu. J’étais
passé près d’une rivière que je n’avais même pas regardée. C’est triste de ne pas être regardé. J’ai déposé ma main sur le dossier d’un banc et j’ai pris
1/3 de seconde pour la regarder. Bon, j'y ai pas déposé mes fesses, mais j'avais tout de même pris le temps d'arrêter.
Je suis repartie d’un pas presque aussi
décidé. Le presque étant une petite
crainte qui marchait maintenant avec moi.
S’il avait fallu que je me torde ou me brise la cheville! Une raideur s'était installée dans tous mes membres. Il y a longtemps que je n'avais pas eu les genoux écorchés. Mes souvenirs remontaient à plus de 40 ans quand ma mère désinfectait les bobos en y versant du peroxyde. Ça faisait des bulles, ça brûlait, mais ça désinfectait, paraît. Après venait la teinture d'iode ou le mercurochrome. Vous avez connu ça? Ça nous faisait de belles taches rouges orangées indiquant qu'on avait survécu à une grosse blessure. À défaut de soigner, ça attirait la compassion des adultes et l'admiration des amis.
J’ai essayé de regarder la nature, les pins géants qui
touchaient presque les nuages, mais j’étais trop dans mes pensées et trop dans la performance. La même que je venais de dénoncer le matin
même. Avais-je rencontré des
gens? Avais-je vu des animaux? Je sais pas.
Soudain, j’arrive face à face avec ce panneau.
C'était comme un clin d'oeil. Ça m’a fait sourire. J’ai ralenti un peu le pas. Puis il y a eu un deuxième et un troisième
panneau identique. Décidément... étrange coïncidence. Si la Vie m’avait fait
une jambette et que maintenant Elle écrivait, trois fois plutôt qu'une, en majuscule, je devrais
peut-être écouter. Je sais par expérience que les
signes vont habituellement en s’amplifiant.
J’ai soudainement eu peur qu’à la prochaine étape je reçoive un arbre sur la tête ou un
ours en pleine face.
J’avais vu très peu de cette Nature au milieu de laquelle je
marchais, mais ce petit mot attaché à un arbre, lui, je l’ai bien remarqué.
J’ignorais à qui il s’adressait, qui était ce CLG, mais je l’ai
pris personnel. J’ai fait
demi-tour. Après tout, il y avait déjà plus
d’une heure que je marchais d'un bon pas.
J’ai essayé de ralentir.
J’ai arrêté pour regarder un petit mésange batifoler dans les
broussailles, un écureuil noir sauter de branche en
branche. J’ai même déposé mes fesses sur
une bûche, ici devant ce feu durant plus d’une seconde. Peut-être même une minute entière avant de repartir.
Au loin, j’ai vu une dame, debout devant les chutes. Je l’ai observée un
moment. Même si elle était loin, je pouvais sentir qu'elle dégageait quelque chose de
très serein. J'ai osé la prendre en photo.
J’ai eu envie de m’approcher. J’ai marché dans sa direction et elle est
venue à ma rencontre. Elle n'était pas vêtue comme le sont les marcheurs habituels, elle portait une
grande cape bleue. Elle avait une longue chevelure et des yeux d’un bleu
perçant. « Vous êtes tellement
belle! », lui ais-je dit spontanément en la croisant.
« C’est un bel endroit ici.
Il y a une énergie spéciale, on n’a pas besoin de rien faire, juste d’être
ici, on se débarrasse de ce qui est superflu.» me répondit-elle. « Je vous souhaite une belle journée »
enchaîna-t-elle aussitôt en continuant sa route. J'étais sous le choc. Pourquoi m'avoir dit ça justement là, aujourd'hui? Est-ce que la Vie (Dieu) m'avait fait une jambette, avait écrit en lettres rouges et comme je ne comprenais toujours pas, Elle s'était présentée en personne? J'aurais aimé lui parler davantage, mais elle s'éloignait déjà. Je n'ai pas insisté.
Sa voix
était aussi douce que son pas. Je suis restée un instant à regarder à mon tour la chute et quand je
me suis retournée, elle n’était plus là.
Je ne l’ai pas revue, mais je me sentais maintenant enveloppée du calme et de la sérénité qu'elle dégageait.
J’ai continué de marcher, non plus d’un pas ferme et décidé,
mais plutôt d’un pas lent, en harmonie avec ce qui m’entourait. J’étais passé de la performance à la
gratitude.
Un Bec Cerclé est venu à ma rencontre. C'était la première fois que j'en voyais à cet endroit.
Il s'est mis à danser dans les nuages. J'ai pris le temps de savourer ce moment.
J'étais heureuse de m'être arrêtée. Le spectacle que l'oiseau m'offrait était unique.
Voilà! Je voulais écrire sur ce que j’avais appris de la forêt, c’est
plutôt la forêt qui m’a appris sur moi.
jeudi 8 novembre 2012
Vélotier, Dorémier, Baguettier... vous connaissez?
La journée était magnifique.
La Fée du Lac et moi
sommes allées faire une petite balade en forêt.
Vous nous accompagnez? C'est par ici.
Vous aimeriez que je vous présente
les spécimens qui y vivent?
Bien sûr, il y a des animaux;
ceux qu'on observe ...
et ceux qui nous observent.
Mais là, juste de l'autre côté de ce petit pont,
vivent des arbres dont très peu de gens
connaissent l'existence.
Vous venez? Je vais vous les présenter.
le Vélotier
St-Élie-de-Caxton a son arbre à paparmanes...
et bien ici, nous avons un arbre à vélos!
Le Creusetier
Le Bécotier
Le Dorémier
Celui-ci perd ses feuilles en automne.
L'Arbre-Ado
Facilement reconnaissable à son percing
L'Hiéroglypheur
L'Arbre-en-ciel
Le Cartographe
Le Baguettier
Fournisseur officiel de toutes les baguettes de fées.
Le Colosse vertébral
D'un peu plus près...
Le Trappeur d'hommes
Assurez-vous de faire un grand détour
si vous l'apercevez.
L'Ancêtre
Le Ricaneux
Et finalement, voici
Le Papier-Rustre
qui fait un retour à la terre.
Maintenant, allons de l'autre côté
de l'embranchement.
Vous y verrez danser
les Esprits de la Forêt
sous un ciel magnifique, en tutu rose.
N'oubliez pas de cliquer sur les photos pour les voir en grand!
Voilà! J'espère que vous avez apprécié
votre balade dans cette forêt
peuplée d'êtres uniques.
À bientôt!
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