Il n'est pas encore assez performant.
En effet, je ne suis pas certaine du tout que du haut de l'arbre il résistera aussi bien aux intempéries que mon téléphone actuel.
Je devrai donc attendre que la technologie évolue encore un peu.
Les aventures au quotidien d’une Fée ermite dans la forêt Laurentienne. Des moments privilégiés, racontés en toute simplicité. Des petites histoires pour apprendre, pour rire ou pour réfléchir.
vendredi 30 juillet 2010
mercredi 28 juillet 2010
Aventure maritime
Larguez les amarres !
Si j'achète un bateau, ça te dit qu'on aille faire le tour du lac ce soir ? me demande la Fée du Lac au téléphone.
Amusée par cette demande inattendue, j'ai accepté sans poser de question.
Je ne savais pas de quel type de bateau il s'agissait mais connaissant bien la Fée du Lac, je savais que ce n'était pas une embarcation à moteur.
Je ne m'attendais à rien puisque... je pouvais m'attendre à n'importe quoi:
Une verchère offerte par un vieux vétéran;
Un boat-a-ouelle;
Un canot d'écorce;
Des nouilles ficelées ensemble;
Un radeau de naufragées;
Un crevettier à rames.
Premier défi: Transporter ce monstre... Après avoir réfléchi sur les diverses possibilités, mon auto a semblé être la meilleure solution pour qu'il arrive à bon port.
Ça contient tout de même beaucoup une petite Écho... le bateau dépassait un peu mais... à peine.
L'écho des montagnes autour du lac transportait nos ritournelles:
- Lève ta rame
- Baisse la tienne
- Rame de l'autre bord
- Je rame du bon bord
- Me semble que la Fée du Lac devrait savoir ramer
- Il faut que ta rame soit droite
- La tienne est à l'envers
- Rame plus fort
- Mais non c'est toi qui freine
- On tourne encore en rond
- Donne moi ta rame.
Faut dire qu'on n'avait pas mis les chances de notre bord. Y'a des erseaux chaque côté pour fixer les rames mais je trouve qu'ils sont à un drôle d'endroit, ils étaient hors de ma portée. J'ai suggéré à la Fée du Lac qu'on prenne simplement chacune une rame mais elle tenait absolument à ce que la sienne soit dans le bidule alors on a fait un compromis... sa rame était dans le bidule et la mienne était... euh... tantôt à gauche, tantôt à droite... disons que j'avais la rame vagabonde.
Nous allons continuer à nous pratiquer, on va y arriver c'est sûr... en attendant c'est juste hilarant, on fait travailler autant nos bras que notre rate, c'est drôle pour nous et... peut-être même pour les riverains... je sais pas.
J'oubliais, j'étais assez contente d'avoir le bateau sur la tête sur le chemin du retour... comme ça j'évitais de me faire reconnaître.
Oh! Hisse! Oh! Hisse! Oh! Hisse!
Si j'achète un bateau, ça te dit qu'on aille faire le tour du lac ce soir ? me demande la Fée du Lac au téléphone.
Amusée par cette demande inattendue, j'ai accepté sans poser de question.
Je ne savais pas de quel type de bateau il s'agissait mais connaissant bien la Fée du Lac, je savais que ce n'était pas une embarcation à moteur.
Je ne m'attendais à rien puisque... je pouvais m'attendre à n'importe quoi:
Une verchère offerte par un vieux vétéran;
Un boat-a-ouelle;
Un canot d'écorce;
Des nouilles ficelées ensemble;
Un radeau de naufragées;
Un crevettier à rames.
Après le travail, je me suis rendue au lieu du rendez-vous. Surprise et soulagement... il s'agissait d'un petit bateau gonflable 2 places qui une fois gonflé était gi-gan-tes-que. Mille milliards de mille sabords de tonnerre de Brest, comment va-t-on transporter ce monstre jusqu'au lac ? Remarquez ici l'influence du seul marin que je connaisse, le Capitaine Haddock.
Premier défi: Transporter ce monstre... Après avoir réfléchi sur les diverses possibilités, mon auto a semblé être la meilleure solution pour qu'il arrive à bon port.
Ça contient tout de même beaucoup une petite Écho... le bateau dépassait un peu mais... à peine.
Une fois sur place, nous avons fait quelques essais avant de conclure que la meilleure façon de se rendre de l'auto au lac avec le bateau était de faire du portage. Assez acrobatique de descendre les 79 étroites marches situées entre deux rangées d'arbres avec le bateau sur la tête; accroche une branche, accroche l'autre, tourne à bâbord, tourne à tribord, penche d'un bord, penche de l'autre.
Second défi: Faire avancer le dit bateau... dans la bonne direction. Nous avions très peu d'expérience en "ramage", moi pas du tout en fait. Disons que la première demi-heure se résumait à avancer un peu, faire trois petits tours, avancer, faire trois petits tours. On avait une magnifique vue panoramique mais c'était plus long faire le tour du lac.
L'écho des montagnes autour du lac transportait nos ritournelles:
- Lève ta rame
- Baisse la tienne
- Rame de l'autre bord
- Je rame du bon bord
- Me semble que la Fée du Lac devrait savoir ramer
- Il faut que ta rame soit droite
- La tienne est à l'envers
- Rame plus fort
- Mais non c'est toi qui freine
- On tourne encore en rond
- Donne moi ta rame.
Faut dire qu'on n'avait pas mis les chances de notre bord. Y'a des erseaux chaque côté pour fixer les rames mais je trouve qu'ils sont à un drôle d'endroit, ils étaient hors de ma portée. J'ai suggéré à la Fée du Lac qu'on prenne simplement chacune une rame mais elle tenait absolument à ce que la sienne soit dans le bidule alors on a fait un compromis... sa rame était dans le bidule et la mienne était... euh... tantôt à gauche, tantôt à droite... disons que j'avais la rame vagabonde.
Nous allons continuer à nous pratiquer, on va y arriver c'est sûr... en attendant c'est juste hilarant, on fait travailler autant nos bras que notre rate, c'est drôle pour nous et... peut-être même pour les riverains... je sais pas.
J'oubliais, j'étais assez contente d'avoir le bateau sur la tête sur le chemin du retour... comme ça j'évitais de me faire reconnaître.
Moi qui croyait voguer doucement... c'est un sport olympique que de ramer... tiens... demain, je m'inspire des bateaux dragons... on apporte le tam-tam, une qui rame, une qui marque le rythme et on alterne !
Oh! Hisse! Oh! Hisse! Oh! Hisse!
dimanche 25 juillet 2010
Revirement inattendu
Cette journée s'annonçait magique, comme une journée de vacances. Ma réunion de ce matin s'était terminée plus tôt que prévu, on allait faire un pique-nique et filer tout droit vers Val-David visiter le jardin du Précambrien.
Nous avons fait une première halte à Morin Heights, sur le bord de la rivière. La Fée du Lac avait préparé un délicieux lunch et nous avons mangé en regardant les canards se la couler douce, faire leur toilette ou encore, de la nage synchronisée.
Repues, nous sommes reparties pour visiter ce fameux jardin avec ses 3 km de sentiers meublés d'œuvres d’artistes des trois Amériques. Le ciel était gris mais le paysage... magnifique.
En traversant Val-David, nous nous sommes dit qu'au retour il fallait absolument arrêter au 1001 pots, une exposition de céramique regroupant tout plein d'artistes.
C'est-y pas une belle vie ça ? qu'on se disait.
Presque arrivé à destination, des gouttelettes atterrissent sur le pare-brise... Tiens, un peu de pluie... c'est juste un nuage, c'est pas ça qui va gâcher notre belle journée, qu'on s'est dit.
Les gouttelettes s'accumulant, j'ai activé mes essuie-glaces et mystère... ça s'étendait, comme si les gouttelettes étaient de composition visqueuse. Ma voiture sortant à peine du garage, je me suis aussitôt demandé quel type de produits ils avaient bien pu utiliser pour laver mon pare-brise ?!?
J'ai roulé encore quelques secondes à peine quand tout mon tableau de bord s'est mis à clignoter comme des lumières de Noël... la lumière de la température, celle du moteur, toutes étaient allumées je crois. Je n'ai fait ni une ni deux, je me suis rangée sur le côté et j'ai éteint le moteur. De la fumée sortait du capot.
On était au milieu de nulle part mais à quelques minutes à peine de notre destination.
En ouvrant le capot... on a trouvé ceci...
Des gouttes de ce qui nous a semblé être de l'huile étaient sur toutes les pièces. Il semblait y avoir aussi un problème avec le radiateur mais c'est certain qu'on n'ouvre pas le bouchon tant que c'est chaud, je connais rien en mécanique mais ça je sais.
Maintenant, on fait quoi ?
Je sais pas.
Moi non plus.
On a marché jusqu'à la maison la plus proche et on a cherché le numéro d'un remorqueur dans le bottin.
Miracle ! On trouve un remorqueur qui nous offre d'aller porter l'auto au garage à Lachute, d'où elle vient finalement et, par la même occasion, nous y conduire aussi.
Moins d'une heure plus tard la remorqueuse arrivait. Jason, un jeune homme mignon comme tout jette un oeil sous le capot: On dirait que c'est le liquide du radiateur, qu'il dit. Il touche le bouchon... Vous l'avez ouvert? qu'il demande. Négatif. Il nous montre qu'il n'était pas bien fermé.
Tout à coup il ajoute, en se penchant un peu plus loin, toujours sous le capot... Et y'a une pinte d'huile dans l'fond.
Zut, j'ai pas vu cette flaque que je me dis... je me penche à mon tour et surprise, ce n'était pas une image... c'était une pinte d'huile, une vraie, là, coincée dans le fond.
Vous la voyez ?
Méchante job de cabochon qu'il a dit.
On est allées porter l'auto au garage. Comme le gentils Jason s'en retournait en direction de chez moi, nous avons fait un autre tour de remorqueuse, jusqu'à la petite chapelle au toît rouge à huit kilomètre de ma maison. Il ne nous restait plus que deux heures de marche pour arriver chez moi. On aurait pu appeler une amie, un taxi ou nez rouge mais nous avons décidé que cette bonne marche nous ferait le plus grand bien.
J'en ai même profité pour faire des photos de fleurs, de papillons et de... chenilles.
Demain matin 8h, je veux être au garage pour voir la tête du proprio quand il ouvrira le capot.
Voilà l'aventure du jour.
Ce soir c'est... repos. Je sais pas pourquoi mais je me sens fatiguée.
Bonne nuit !
Nous avons fait une première halte à Morin Heights, sur le bord de la rivière. La Fée du Lac avait préparé un délicieux lunch et nous avons mangé en regardant les canards se la couler douce, faire leur toilette ou encore, de la nage synchronisée.
Repues, nous sommes reparties pour visiter ce fameux jardin avec ses 3 km de sentiers meublés d'œuvres d’artistes des trois Amériques. Le ciel était gris mais le paysage... magnifique.
En traversant Val-David, nous nous sommes dit qu'au retour il fallait absolument arrêter au 1001 pots, une exposition de céramique regroupant tout plein d'artistes.
C'est-y pas une belle vie ça ? qu'on se disait.
Presque arrivé à destination, des gouttelettes atterrissent sur le pare-brise... Tiens, un peu de pluie... c'est juste un nuage, c'est pas ça qui va gâcher notre belle journée, qu'on s'est dit.
Les gouttelettes s'accumulant, j'ai activé mes essuie-glaces et mystère... ça s'étendait, comme si les gouttelettes étaient de composition visqueuse. Ma voiture sortant à peine du garage, je me suis aussitôt demandé quel type de produits ils avaient bien pu utiliser pour laver mon pare-brise ?!?
J'ai roulé encore quelques secondes à peine quand tout mon tableau de bord s'est mis à clignoter comme des lumières de Noël... la lumière de la température, celle du moteur, toutes étaient allumées je crois. Je n'ai fait ni une ni deux, je me suis rangée sur le côté et j'ai éteint le moteur. De la fumée sortait du capot.
On était au milieu de nulle part mais à quelques minutes à peine de notre destination.
En ouvrant le capot... on a trouvé ceci...
Des gouttes de ce qui nous a semblé être de l'huile étaient sur toutes les pièces. Il semblait y avoir aussi un problème avec le radiateur mais c'est certain qu'on n'ouvre pas le bouchon tant que c'est chaud, je connais rien en mécanique mais ça je sais.
Maintenant, on fait quoi ?
Je sais pas.
Moi non plus.
On a marché jusqu'à la maison la plus proche et on a cherché le numéro d'un remorqueur dans le bottin.
Miracle ! On trouve un remorqueur qui nous offre d'aller porter l'auto au garage à Lachute, d'où elle vient finalement et, par la même occasion, nous y conduire aussi.
Moins d'une heure plus tard la remorqueuse arrivait. Jason, un jeune homme mignon comme tout jette un oeil sous le capot: On dirait que c'est le liquide du radiateur, qu'il dit. Il touche le bouchon... Vous l'avez ouvert? qu'il demande. Négatif. Il nous montre qu'il n'était pas bien fermé.
Tout à coup il ajoute, en se penchant un peu plus loin, toujours sous le capot... Et y'a une pinte d'huile dans l'fond.
Zut, j'ai pas vu cette flaque que je me dis... je me penche à mon tour et surprise, ce n'était pas une image... c'était une pinte d'huile, une vraie, là, coincée dans le fond.
Vous la voyez ?
Méchante job de cabochon qu'il a dit.
On est allées porter l'auto au garage. Comme le gentils Jason s'en retournait en direction de chez moi, nous avons fait un autre tour de remorqueuse, jusqu'à la petite chapelle au toît rouge à huit kilomètre de ma maison. Il ne nous restait plus que deux heures de marche pour arriver chez moi. On aurait pu appeler une amie, un taxi ou nez rouge mais nous avons décidé que cette bonne marche nous ferait le plus grand bien.
J'en ai même profité pour faire des photos de fleurs, de papillons et de... chenilles.
Demain matin 8h, je veux être au garage pour voir la tête du proprio quand il ouvrira le capot.
Voilà l'aventure du jour.
Ce soir c'est... repos. Je sais pas pourquoi mais je me sens fatiguée.
Bonne nuit !
vendredi 23 juillet 2010
L'appel de la Nature
en direct des jardins
Je la vois, elle est à son bureau, a dit le colibri à la rainette.
Fée ! Fée ! Viens dehors Fée, j'ai tout plein de choses à te raconter, qu'elle m'a sifflé à travers la fenêtre.
Comment résister à l'appel d'une rainette? Je suis sortie.
Bien installée sur mon genoux elle m'a fait un joli résumé des activités dans les jardins.
Les jardins sont en santé, ils fourmillent de vie. Tu sais l'énorme léopard qui rôdait ici l'an dernier, et bien il est de retour, je l'ai vu de mes yeux vu!, m'a confié la petite reinette apeurée.
C'est moi qu'elle traite d'énorme ? coasse la grenouille léopard qui apparaît soudainement près de nous. Il faut relativiser, que je lui répond d'un ton rassurant. Pour elle qui fait à peine 2 cm, tu es une géante. Par contre, si tu croises le gros crapaud qui vit au fond du jardin, tu verra que tu es très svelte.
Arrêtez de vous comparer, vous êtes toutes les trois de magnifiques espèces à protéger.
Maintenant à table les batraciens! Y'a tout plein d'insectes piqueurs à déguster et moi j'ai du boulot à terminer!
Je la vois, elle est à son bureau, a dit le colibri à la rainette.
Fée ! Fée ! Viens dehors Fée, j'ai tout plein de choses à te raconter, qu'elle m'a sifflé à travers la fenêtre.
Comment résister à l'appel d'une rainette? Je suis sortie.
Bien installée sur mon genoux elle m'a fait un joli résumé des activités dans les jardins.
Les jardins sont en santé, ils fourmillent de vie. Tu sais l'énorme léopard qui rôdait ici l'an dernier, et bien il est de retour, je l'ai vu de mes yeux vu!, m'a confié la petite reinette apeurée.
C'est moi qu'elle traite d'énorme ? coasse la grenouille léopard qui apparaît soudainement près de nous. Il faut relativiser, que je lui répond d'un ton rassurant. Pour elle qui fait à peine 2 cm, tu es une géante. Par contre, si tu croises le gros crapaud qui vit au fond du jardin, tu verra que tu es très svelte.
Arrêtez de vous comparer, vous êtes toutes les trois de magnifiques espèces à protéger.
Maintenant à table les batraciens! Y'a tout plein d'insectes piqueurs à déguster et moi j'ai du boulot à terminer!
jeudi 22 juillet 2010
mercredi 21 juillet 2010
Belle rencontre
au milieu du lac
Afin de retrouver la forme, je vais chaque jour après le boulot faire une petite heure de nage dans le lac près de chez moi. Pas de longueurs, pas de crawl ou de nage papillon... non je joue dans l'eau tout simplement; j'imite les grenouilles ou les sirènes, je gigote, je frétille, je me tortille, je tourne, fais la laveuse, je nage sur le dos, sur le côté, comme bon me semble, l'important est de bouger mais surtout de m'amuser à expérimenter, à inventer des nages qui me conviennent.
Il y a quelques jours en arrivant au lac, je suis tombée nez à nez avec... un étrange spécimen .. crâne rasé sauf le mohak, tatoo, bière à la main... il m'aborde en m'annonçant qu'il me taxe ma nouille (un tube en styromousse). J'étais très surprise, c'était la première fois de ma vie que le mot "taxer" était employé à mon égard! Bon il a tout de même eu la politesse de m'appeler madame.
Pardon ??? Tu vois bien que... ma nouille rose fitte avec mon maillot de bain que j'ai dit tout en faisant un geste gracieux le démontrant, et aussi avec mes gougounnes à paillettes roses alors OU-BLIE ÇA, tu L'AU-RAS PAS! Et je suis rentrée dans l'eau fière et amusée de ma réplique.
Plus tard, il est venu me rejoindre au milieu du lac... nous avons jasé un bon moment. Finalement c'était un jeune con sympathique... j'ai décidé de lui prêter ma nouille... avec laquelle il a fait le con... bien sûr.
Aujourd'hui, sur le lac j'ai fait une rencontre d'un tout autre genre... une dame... polonaise... Joanna qu'elle a dit mais le "J" se prononce "Y". C'est comme ça en polonais.
Quelles belles conversations on a eu là au milieu du lac. C'est une dame absolument charmante ! On a parlé cueillette de champignons et des méthodes qu'elle utilise pour savoir s'ils sont comestibles ou pas... car pas question de se fier aux livres... non non, les couleurs peuvent différer, ça peut être trompeur qu'elle m'a expliqué avec beaucoup de convictions.
Elle m'a parlé avec tendresse d'une plante qui existe dans son pays et qu'elle a eu le bonheur de retrouver ici. En discutant, on a découvert qu'il s'agissait de l'oseille.
Vous auriez du l'entendre me raconter la recette de soupe à l'oseille! Je ne sais si c'est à cause de l'accent, de tous les souvenirs que cette plante évoquait ou du bonheur qu'elle lui procurait mais il y avait quelque chose de très sensuel dans la description de chacune des étapes. Je pouvais voir, sentir et même goûter cette fameuse soupe. Ah! Mâdâme ! C'est bon ! C'est bon ! qu'elle répétait. C'était absolument charmant de l'entendre déclamer une simple recette avec autant d'amour.
Nous avons discuté de politique, de ménopause, de Raspoutine, d'informatique, d'allergie, de quenouilles... C'était vraiment très très agréable.
De discussion en discussion j'ai barboté sur place, sans toucher le fond durant plus d'une heure. Mission accomplie et en agréable compagnie.
Je me sens bien privilégiée de vivre dans un endroit magique habité par des personnages aussi colorés.
Je vous souhaite de belles rencontres tout aussi magiques !
Afin de retrouver la forme, je vais chaque jour après le boulot faire une petite heure de nage dans le lac près de chez moi. Pas de longueurs, pas de crawl ou de nage papillon... non je joue dans l'eau tout simplement; j'imite les grenouilles ou les sirènes, je gigote, je frétille, je me tortille, je tourne, fais la laveuse, je nage sur le dos, sur le côté, comme bon me semble, l'important est de bouger mais surtout de m'amuser à expérimenter, à inventer des nages qui me conviennent.
Il y a quelques jours en arrivant au lac, je suis tombée nez à nez avec... un étrange spécimen .. crâne rasé sauf le mohak, tatoo, bière à la main... il m'aborde en m'annonçant qu'il me taxe ma nouille (un tube en styromousse). J'étais très surprise, c'était la première fois de ma vie que le mot "taxer" était employé à mon égard! Bon il a tout de même eu la politesse de m'appeler madame.
Pardon ??? Tu vois bien que... ma nouille rose fitte avec mon maillot de bain que j'ai dit tout en faisant un geste gracieux le démontrant, et aussi avec mes gougounnes à paillettes roses alors OU-BLIE ÇA, tu L'AU-RAS PAS! Et je suis rentrée dans l'eau fière et amusée de ma réplique.
Plus tard, il est venu me rejoindre au milieu du lac... nous avons jasé un bon moment. Finalement c'était un jeune con sympathique... j'ai décidé de lui prêter ma nouille... avec laquelle il a fait le con... bien sûr.
Aujourd'hui, sur le lac j'ai fait une rencontre d'un tout autre genre... une dame... polonaise... Joanna qu'elle a dit mais le "J" se prononce "Y". C'est comme ça en polonais.
Quelles belles conversations on a eu là au milieu du lac. C'est une dame absolument charmante ! On a parlé cueillette de champignons et des méthodes qu'elle utilise pour savoir s'ils sont comestibles ou pas... car pas question de se fier aux livres... non non, les couleurs peuvent différer, ça peut être trompeur qu'elle m'a expliqué avec beaucoup de convictions.
Elle m'a parlé avec tendresse d'une plante qui existe dans son pays et qu'elle a eu le bonheur de retrouver ici. En discutant, on a découvert qu'il s'agissait de l'oseille.
Vous auriez du l'entendre me raconter la recette de soupe à l'oseille! Je ne sais si c'est à cause de l'accent, de tous les souvenirs que cette plante évoquait ou du bonheur qu'elle lui procurait mais il y avait quelque chose de très sensuel dans la description de chacune des étapes. Je pouvais voir, sentir et même goûter cette fameuse soupe. Ah! Mâdâme ! C'est bon ! C'est bon ! qu'elle répétait. C'était absolument charmant de l'entendre déclamer une simple recette avec autant d'amour.
Nous avons discuté de politique, de ménopause, de Raspoutine, d'informatique, d'allergie, de quenouilles... C'était vraiment très très agréable.
De discussion en discussion j'ai barboté sur place, sans toucher le fond durant plus d'une heure. Mission accomplie et en agréable compagnie.
Je me sens bien privilégiée de vivre dans un endroit magique habité par des personnages aussi colorés.
Je vous souhaite de belles rencontres tout aussi magiques !
dimanche 18 juillet 2010
42 piqûres de maringouins...
... et l'âme réjouie.
Hier soir, je suis allée voir Nicolas Pellerin et les Grands Hurleurs, trois musiciens multi-instrumentistes totalement passionnés.
Le spectacle se déroulait dans une petite chapelle anglicane pleine à craquer pourtant située au milieu de nulle part.
Dans ce minuscule espace non climatisé, les trois musiciens étaient en feu. Ils ont à leur tour enflammé les spectateurs avec des rythmes trad envoutants durant lesquels personne ne pouvait rester immobile; tous tapaient du pied, tapaient des mains, tapaient sur les maringouins, mouches noires et mouches à chevreuils qui entraient en troupeau par les fenêtres ouvertes.
À l'entracte, nous sommes sortis pour prendre quelques bouffées d'air frais. Le cimetière qui entoure la chapelle n'aura jamais eu autant de visiteurs d'un seul coup. Les insectes piqueurs étaient moins présents car les nombreuses chauve-souris qui tournoyaient autour de nos têtes se chargeaient de nous en débarrasser.
C'était un spectacle enlevant qui groovait; des rythmes effrénés parsemés de moments tendres et de moments drôles.
Toute la gamme d'émotions étaient au rendez-vous. J'ai passé une soirée magnifique qui m'a réjouie l'âme et laissé de multiples souvenirs qui gratouillent encore ce matin.
Hier soir, je suis allée voir Nicolas Pellerin et les Grands Hurleurs, trois musiciens multi-instrumentistes totalement passionnés.
Le spectacle se déroulait dans une petite chapelle anglicane pleine à craquer pourtant située au milieu de nulle part.
Dans ce minuscule espace non climatisé, les trois musiciens étaient en feu. Ils ont à leur tour enflammé les spectateurs avec des rythmes trad envoutants durant lesquels personne ne pouvait rester immobile; tous tapaient du pied, tapaient des mains, tapaient sur les maringouins, mouches noires et mouches à chevreuils qui entraient en troupeau par les fenêtres ouvertes.
À l'entracte, nous sommes sortis pour prendre quelques bouffées d'air frais. Le cimetière qui entoure la chapelle n'aura jamais eu autant de visiteurs d'un seul coup. Les insectes piqueurs étaient moins présents car les nombreuses chauve-souris qui tournoyaient autour de nos têtes se chargeaient de nous en débarrasser.
C'était un spectacle enlevant qui groovait; des rythmes effrénés parsemés de moments tendres et de moments drôles.
Toute la gamme d'émotions étaient au rendez-vous. J'ai passé une soirée magnifique qui m'a réjouie l'âme et laissé de multiples souvenirs qui gratouillent encore ce matin.
dimanche 11 juillet 2010
Je l'espérais depuis si longtemps
il s'est enfin installé chez moi.
Il s'agit du pourpier potager, Portulaca oleracea L.
La plante tapisse le sol, elle devient ainsi un précieux couvre-sol qui conserve l'humidité et protège de l'érosion.
Elle s'étend un peu trop ? Pas de problème, on cueille le surplus et on nettoie les feuilles qu'on consomme crues en salade ou cuites comme des haricots.
On m'avait dit que c'était une mauvaise herbe, hier j'ai découvert que c'était un légume-feuille délicieux, riche en anti-oxydants et en acide gras omega-3.
Pour célébrer sa venue dans mes potagers, je suis allée cueillir les plus belles fleurs comestibles du jardin
Et j'ai préparé une savoureuse et rafraîchissante salade "Pourpier et Orzo aux milles pétales" arrosée d'un filet d'huile d'olive et d'un trait de jus de citron. Sublime !
Il s'agit du pourpier potager, Portulaca oleracea L.
La plante tapisse le sol, elle devient ainsi un précieux couvre-sol qui conserve l'humidité et protège de l'érosion.
Elle s'étend un peu trop ? Pas de problème, on cueille le surplus et on nettoie les feuilles qu'on consomme crues en salade ou cuites comme des haricots.
On m'avait dit que c'était une mauvaise herbe, hier j'ai découvert que c'était un légume-feuille délicieux, riche en anti-oxydants et en acide gras omega-3.
Pour célébrer sa venue dans mes potagers, je suis allée cueillir les plus belles fleurs comestibles du jardin
Et j'ai préparé une savoureuse et rafraîchissante salade "Pourpier et Orzo aux milles pétales" arrosée d'un filet d'huile d'olive et d'un trait de jus de citron. Sublime !
samedi 3 juillet 2010
Grand-maman était fatiguée à son retour de Toronto...
j'ai donc décidé d'aller l'aider.
La maison de grand-maman est très très loin dans le bois. Pour s'y rendre, il faut marcher très longtemps dans la montagne. Partout autour, y'a que des arbres.
Je voulais pêcher le souper mais grand-maman avait peur que je me blesse, elle m'a donné une canne à pêche sans hameçon. Grand-maman! Je ne suis pas un bébé, j'ai deux ans!
On a finalement mangé végétarien. C'est pas si mauvais du tofu.
Je voulais cueillir les gadelles pour accompagner le yogourt...
...mais ces petits fruits sont si délicieux.
Finalement grand-maman a dit que c'était bon aussi du yogourt tout seul.
C'est beaucoup de travail la vie d'une apprentie Fée...
on doit se lever très tôt et prendre un bon déjeuner avant de commencer la journée de travail
Il faut arroser les jardins.
Il faut également ramasser et couper le bois pour préparer le feu pour la soupe.
Il y a des légumes, des fruits et des herbes à cueillir.
On doit bien nettoyer les récoltes.
Je suis allée ramasser les oeufs même si j'avais un peu peur de l'étrange poule.
À la fin de la journée, pour se détendre un peu, j'ai lu des histoires à grand-maman.
Nous avons aussi chanté, dansé et fait de la belle musique.
Grand-maman m'a dit que j'étais une excellente coiffeuse, qu'elle avait rarement vu un tel talent.
Maintenant que j'ai pris bien soin de grand-maman, je retourne chez maman !
À bientôt!
La maison de grand-maman est très très loin dans le bois. Pour s'y rendre, il faut marcher très longtemps dans la montagne. Partout autour, y'a que des arbres.
Je voulais pêcher le souper mais grand-maman avait peur que je me blesse, elle m'a donné une canne à pêche sans hameçon. Grand-maman! Je ne suis pas un bébé, j'ai deux ans!
On a finalement mangé végétarien. C'est pas si mauvais du tofu.
Je voulais cueillir les gadelles pour accompagner le yogourt...
...mais ces petits fruits sont si délicieux.
Finalement grand-maman a dit que c'était bon aussi du yogourt tout seul.
C'est beaucoup de travail la vie d'une apprentie Fée...
on doit se lever très tôt et prendre un bon déjeuner avant de commencer la journée de travail
Il faut arroser les jardins.
Il faut également ramasser et couper le bois pour préparer le feu pour la soupe.
Il y a des légumes, des fruits et des herbes à cueillir.
On doit bien nettoyer les récoltes.
Je suis allée ramasser les oeufs même si j'avais un peu peur de l'étrange poule.
À la fin de la journée, pour se détendre un peu, j'ai lu des histoires à grand-maman.
Nous avons aussi chanté, dansé et fait de la belle musique.
Grand-maman m'a dit que j'étais une excellente coiffeuse, qu'elle avait rarement vu un tel talent.
Maintenant que j'ai pris bien soin de grand-maman, je retourne chez maman !
À bientôt!
Inscription à :
Articles (Atom)