pour poster une lettre
Aux olympiques de la procrastination, je n’obtiendrais peut-être pas la première place mais une chose est certaine, je serais sur le podium… ou pas bien loin.
Je ne sais pourquoi je le fais mais je le fais, c’est ainsi. Prenez par exemple, cette fameuse lettre que j’aurais du mettre à la poste il y a de cela des mois. Ce n’est pas compliqué, elle est déjà prête, sur mon bureau, je n’ai plus qu’à sortir une enveloppe, trouver l’adresse sur le Net, mettre un timbre, prendre une petite marche jusqu’à la boîte aux lettres et la poster.
Plutôt que de simplement le faire, j’attends. J’attends quoi? Je ne sais pas. Chaque fois que mon regard se pose sur elle je me dis avec une petite pointe d’angoisse… c’est vrai, faudrait bien que je poste cette lettre, mais avant même que l’action suive l’intention, je suis déjà partie dans une autre direction.
Dans ma vie, il y a des tonnes de choses que je procrastine. En fait, j’exagère un peu, il y en a sept ou huit tout au plus mais qui me semblent une montagne tellement elles ont pris de l’ampleur avec le temps, occupant continuellement presque tout mon esprit…
Faut que je fasse ceci, faut que je fasse cela, faut, faudrait, c’est comme passer la faux dans mon temps.
Impossible de contacter ma créativité : Toutes nos lignes sont présentement occupées, veuillez régler quelques affaires d’abord et essayer de nouveau, me répète mon cerveau totalement débordé par tant de radotage.
J’ai des comptes à payer, j’ai les sous pour le faire et… y’a cet espace temps qui s’éternise entre l’intention et l’action. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Je devrais peut-être m’autopsychanalyser pour comprendre les raisons qui me poussent à toujours reporter ou bien cesser de me creuser la cervelle pour comprendre le pourquoi du comment et simplement… passer à l’action.
Si je regroupais ces choses à régler qui traînent depuis des mois, ça me prendrait tout au plus… un jour. La moitié pour régler les choses et l’autre moitié pour célébrer car je sais que je me sentirais libre, légère, euphorique même. J’aurais de l’espace à combler avec des choses agréables, inspirantes, édifiantes!
C’est décidé, c’est fini! Plus de procrastination, plus jamais! Et ça commence dès la semaine prochaine!
mouais... c'est ça qu'y disent! :p
RépondreSupprimerD'ailleurs, chum est un autre beau spécimen du même type et y'a des jours où ça m'enrage joyeusement!
Faut pas lui en vouloir... c'est une maladie... grave à part ça... je songe même à partir une fondation pour les gens gravement atteints comme nous. lollll
RépondreSupprimerj'me disais avant hier qu'il fallait que je te laisse un commentaire... pas si pire, ça pris juste 2 jours!
RépondreSupprimer;)
lollllllll Tu ne te qualifies pas "procrastinatrice professionnelle"
RépondreSupprimerMerci pour cet éclat de rire !