jeudi 26 juillet 2012

Habillage de fenêtre - 10$

Je ne fais que très rarement des billets sur la déco, mais là
je suis juste trop fière.  Faut que je partage.

Dernièrement, j'ai mis la main sur trois panneaux de tissu flambettes
pour 2$ chacun seulement.  C'était des démonstrateurs.

J'aimais les couleurs, j'aimais la texture, je les ai achetés.


Je ne savais pas encore ce que j'allais faire avec:
les installer à ma fenêtre 
ou m'en servir pour me confectionner une robe de fée.

J'ai finalement décidé de les installer à la fenêtre de mon bureau
qui est en fait, une porte patio.

Me fallait acheter une pôle.  C'est pas donné ces longues pôles.
En cherchant à la quincaillerie, je suis tombée nez à nez
avec un élégant tuteur de bambou de 8 pieds.
La voilà la pôle idéale!
Coût: 1.25$


J'étais toute heureuse de ma trouvaille,
mais fallait maintenant trouver une façon de l'installer.
Comme j'avais décidé de garder le store vertical déjà en place,
La pôle de bambou devait être installée à minimum 5 pouces du mur.

Un support à plante ferait le travail ! 
Deux en fait, un de chaque côté.
Coût total:  2$


Rideaux:  6$  -  Pôle: 1.25$  -  Supports: 2$
Avec les taxes: 10$

La Fée du Lac et moi avons fait l'installation.
Il fallait vraiment se fier aux mesures
car, à cause de l'angle du plafond,
 notre oeil nous jouait des tours.

Sur la prochaine photo, les deux supports sont de même taille
et installés à la même hauteur.
Étrange illusion optique n'est-ce pas?


Tadam!!!
Mon bureau baigne maintenant dans une lumière fort inspirante,
et les rideaux sont tellement longs
qu'avec l'excédent, je pourrai même me confectionner
une jupe de fée!

Il reste quelques plantes à remettre en place,
une vingtaine tout au plus, faut savoir être raisonnable.
J'ai fait cadeau des dix autres.


La transparence me permet de voir les jardins,
les colibris qui batifolent, 
les écureuils qui font la course,
les papillons qui dansent
ou les rainettes qui m'invitent à aller jouer dehors.


Un peu distrayant peut-être,
mais tellement plaisant!







samedi 21 juillet 2012

La Fée et le Geai bleu

Alors que je faisais la tournée des jardins, 
un petit bout de duvet teinté de bleu 
s'est mis à me faire de grands signes.



Un geai bleu venait de me signifier que les plants de tomates 
avaient vraiment besoin d'être attachés
car ils avaient beaucoup grandit ces derniers jours.

Ah! la complicité entre la flore et la faune!

Je n'ai fait ni une, ni deux, 
je suis entrée chercher de vieux bas de nylon
que j'ai découpés en lanières.
Ces attaches sont idéales, flexibles, élastiques,
elles ne blessent ni n'emprisonnent les délicates tiges.


J'ai enlevé les gourmands et les feuilles abîmées.
J'en ai profité pour humer le feuillage.
Vous saviez que le feuillage sent les bonnes tomates?

J'ai attaché les 12 plants de tomates.

 

Le pourpier potager qui courrait à leur pied
m'a inspiré une délicieuse salade rafraîchissante.
Les jardins m'ont offert des fleurs et des herbes 
pour la compléter.


Alors que j'étais penchée pour cueillir quelques feuilles
de coriandre vietnamienne, quelque chose d'inhabituel au loin
entre les barreaux de la galerie a attiré mon attention


J'ai d'abord cru que c'était un pingouin miniature,
je sais, je sais, c'est très très improbable.
J'ai mis mes lunettes et j'ai vu que ce n'était pas ça.  


L'oiseau avait quelque chose du Geai bleu,
mais pas tout à fait;
il n'en avait ni les couleurs, ni le port élancé.


L'oiseau était à bonne distance 
et je ne voyais donc pas le bleu de ses ailes.

J'ai aussi pensé que c'était une femelle 
et qu'elle couvait ses oeufs,
mais couver des oeufs perchée sur une branche 
était également improbable.


L'oiseau avait l'allure d'un oisillon,
tout recouvert d'un duveteux plumage,
mais il avait taille d'un adulte.

C'est ce qui m'embêtait un peu.


Alors que je le photographiais sans bruit,
il s'est soudainement énervé.
Je n'ai pas tout de suite compris ce qui se passait.
J'ai cessé de photographier et j'ai vu 
un geai bleu arriver et lui donner la becquée. 


Il s'est aussitôt calmé.


J'ai bien essayé de photographier la scène,
trois fois plutôt qu'une, 
mais ce n'est que chaque fois que je baissais la garde
que le parent se pointait, 
déposait en coup de vent la nourriture dans le bec de l'oiseau 
 pour aussitôt repartir à toute vitesse.

Le temps que je retrouve dans mon viseur
l'oiseau au loin entre les feuilles,
tout était déjà terminé.

Comme j'allais rentrer pour dîner,
l'oiseau s'est tourné et m'a finalement montré 
ses très jolies plumes bleues.


C'était un bébé geai bleu, mais un gros, un très gros bébé,
presque déjà aussi grands que ses parents.


C'était un moment vraiment privilégié.

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jeudi 19 juillet 2012

Récolte d'ail

En novembre 2011, nous avions planté 25 gousses (caïeux) d'ail... 
l'histoire est juste ici.


En juin dernier, nous avions récolté 24 fleurs d'ail 
(Eh! oui, on en avait oublié une)... 
pour tout savoir, cliquez ici


Et aujourd'hui...
Tadammmmm!
Nous avons récolté les bulbes d'ail!


25 beaux bulbes bien charnus (petit exercice de diction ici)
et la fleur oubliée.  La voyez-vous?


Plusieurs facteurs nous indiquent si c'est le temps ou non de récolter.
Il ne faut pas le faire trop tôt puis que l'ail double de taille au cours de son dernier mois de croissance.  S'il est récolté trop tard, les gousses (caïeux) commencent à se séparer.


La meilleure technique que nous ayons trouvé consiste à attendre un peu 
le brunissement des feuilles (environ 30% du feuillage) 
et de vérifier en touchant les caïeux 
dans le sol afin de voir s'ils sont bien formés.


Comme le sol est léger, c'est très facile de nettoyer les bulbes.
Nous avons tout de même utilisé le tuyaux d'arrosage pour finaliser le travail.

Si nous avions des centaines de bulbes, nous ferions les choses différemment car les arroser augmente le risque de pourriture, mais puisque nous n'en avons que 25, nous les étalerons un jour ou deux puis nous les suspendrons, en petits bouquets, 
sans rien couper, afin de bien les sécher 
et que ce qu'il reste de jus dans la tige se concentre dans le bulbe.


Après une quinzaine de jour, nous couperons la tige à 6-7 cm et
nous ferons une jolie coupe de cheveux à chacun des bulbes.

Les petits et les moyens serviront à concocter de bons petits plats, d'autres seront attachés trois par trois avec du raphia auquel nous ajouterons une fleur séchée.  
(Comme c'est de l'ail à col dur, c'est trop difficile à tresser)
Ces derniers sont pour offrir, mais chut! faut pas le dire, c'est une surprise!

Les gros bulbes deviendront les semences de l'automne prochain.  
On achète de l'ail qu'une fois dans sa vie paraît.


Il me reste encore quelques bulbes de l'an dernier 
qui sont sur le point de germer...
j'ai une petite idée derrière la tête,  je reviendrai vous en parler!


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mardi 17 juillet 2012

Conversation entre Dieu et Saint-François d'Assise

Cette histoire circule depuis un bon moment déjà, mais comme elle est toujours d'actualité et que j'adore la relire de temps à autre, je la transcris ici.

Original anglais de Bud Chester, 
adaptation française d'Edith Smeesters et de Thérèse Romer. 

Imaginons la conversation suivante entre Dieu et Saint-François d'Assise: 


- Toi, François, qui t'y connais en nature et jardinage, peux-tu me dire ce qui arrive aux pissenlits, violettes, chardons et toutes les autres belles fleurs que j'ai dispersées sur terre il y a des siècles? J'avais prévu des espaces parfaits, sans entretien. Mes plantes poussent dans n'importe quel sol, supportent la sécheresse et se multiplient à profusion. Le nectar de leurs fleurs attire des papillons, des abeilles et des volées d'oiseaux aux chants mélodieux. Je m'attendais à voir de vastes jardins multicolores. Mais tout ce que j'aperçois autour des maisons ce sont des rectangles verts.




- Ce sont les tribus qui se sont installées là, Seigneur. On les appelle les Banlieusards. Vos fleurs, ils y voient des "mauvaises herbes" et ils ne ménagent aucun effort pour les remplacer par du gazon.

- Du gazon? Mais c'est tellement ennuyeux et peu coloré! Il n'attire ni les papillons, ni les abeilles, ni les oiseaux, mais seulement des vers blancs, des pyrales et des punaises. Pire, le gazon est capricieux et réagit mal aux écarts de température. Ces Banlieusards veulent-ils vraiment tous ces tracas?


- Apparemment Seigneur. Ils dépensent beaucoup d'argent et d'énergie pour faire pousser leur gazon et le maintenir vert. Ils commencent par appliquer des engrais tôt au printemps et ils empoisonnent toutes les autres plantes qui y montrent le bout du nez.





- Alors en début de saison, lorsque les pluies et la fraîcheur font bien pousser l'herbe du gazon, cela doit rendre les Banlieusards très heureux?

- Eh non, Seigneur. Dès que le gazon commence à pousser, ils le coupent, parfois même deux fois par semaine.


- Ils le coupent? Et ils en font des ballots, comme avec du foin?


- Pas vraiment Seigneur. La plupart d"entre eux ramassent l'herbe coupée pour la mettre dans des sacs.


- Dans des sacs? Pourquoi? Est ce qu'ils les vendent? Est-ce une récolte bien rentable?


- Pas du tout Seigneur. Au contraire. Ils payent pour qu'on vienne ramasser leurs sacs.


- Voyons donc, je ne comprends pas! Tu me dis qu'ils engraissent le gazon pour qu'il pousse plus vite. Et quand il pousse bien, ils le coupent et payent pour s'en débarrasser?


- Oui Seigneur.


- Alors c'est en été que ces Banlieusards doivent être contents, lorsque nous diminuons les précipitations et lançons des canicules. La croissance du gazon ralentit, ce qui doit leur sauver beaucoup de travail.


- Vous n'allez pas me croire Seigneur. Quand le gazon pousse moins vite, ils sortent le boyau d'arrosage pour pouvoir continuer à couper et à remplir des sacs de gazon.


- C'est insensé! Mais au moins ils ont conservé quelques arbres...C'était là une idée de génie de ma part, si j'ose dire. Les arbres font pousser des feuilles au printemps pour produire une magnifique parure et procurer de l'ombre en été. En automne, les feuilles tombent au sol pour former un tapis naturel qui protège le sol et les racines. De plus, quand les feuilles se décomposent, elles enrichissent le sol et nourrissent les arbres pour faire de nouvelles feuilles. C'est le parfait exemple du recyclage naturel.




- Vous êtes mieux de vous asseoir Seigneur. Les Banlieusards ont imaginé un cycle différent. Aussitôt que les feuilles tombent, ils les ramassent, les mettent dans des sacs et payent pour s'en débarrasser là aussi.

- Mais voyons donc! Comment font-ils pour protéger les racines des arbres et des arbustes en hiver et pour conserver l'humidité du sol?


- Après avoir jeté les feuilles, ils achètent quelque chose qu'ils appellent du paillis. Ils se donnent du mal pour le rapporter chez eux et l'étaler autour des arbres pour remplacer les feuilles.


- Ah?! Et où vont-ils chercher ce paillis?


-- Ils coupent des arbres et les réduisent en petits copeaux.


- Assez! Je ne veux plus entendre pareilles inepties! Sainte Catherine, toi qui est responsable des arts, quel film as-tu prévu pour ce soir?


- "Les Sans-dessein". C'est un film assez absurde sur les ...


- Laisse faire, on vient de me raconter l'histoire!






mardi 10 juillet 2012

L'Art Culinaire

J'ai pris mon petit panier et je suis allée aux jardins.
J'ai ramassé un peu de tout ce qui était à point
pour composer une délicieuse salade revigorante!

Cliquez sur les photos pour les voir en grand!

On dirait un tableau plus qu'un repas!


Approchez!  Humez!



J'ai divisé ma cueillette en deux parts égales.
J'ai saupoudré de sel de sésame maison.
J'ai ajouté une vinaigrette avec une réduction balsamique, 
de l'huile d'olive 
et un soupçon de sirop d'érable.  


Ça goûtait le Ciel!

Comme j'étais seule pour faire le test gustatif,
et que les fées ne sont point gaspilleuses,
et bien... j'ai mangé... les deux parts.

J'en ferai d'autres pour ce soir.


BON APPÉTIT !





lundi 9 juillet 2012

Fleurs et Délices

Quel magnifique dimanche!
Un panier de fraises,
un repas au milieu d'un verger,
une rencontre avec des gens de coeur,
une visite de jardins pleine de surprises.
Que demander de plus?

Je vous raconte?
Depuis quelques temps, je voyais passer sur facebook
des messages intéressants provenant de chez Fleurs et Délices,
une entreprise touristique agro-alimentaire située à Terrebonne.
Il n'en fallait pas plus pour que deux fées curieuses 
décident d'aller y faire un tour!

Dès notre arrivée, Élise et Gilles,
les deux très sympathiques propriétaires
nous ont accueillies dans leur jolie boutique,
remplie de délicieux produits créés par Élise
avec les fleurs du jardin, de jolies cartes fleuries,
et de livres de cuisine fort inspirants.

Nous avons d'ailleurs acheté celui-ci...


Un coffre aux trésors d'expériences culinaires à faire!

Les visites chez Fleurs et Délices peuvent se faire de deux façons:
soit une visite autoguidée à l'aide d'une feuille de style rallye,
soit une visite guidée par Élise, la charmante propriétaire.
Nous avons choisi la visite guidée.

Comme nous étions un peu tôt, on s'est installées
pour casser la croûte dans leur verger biologique.


Un petit oiseau surveillait les champs de fleurs
et nous jetait un p'tit coup d'oeil de temps à autre.


Voici la naissance d'un toit vert.
Thym laineux et thym serpolet s'installent doucement. 


La visite guidée est vraiment une expérience multi-sensorielle!
Élise nous a fait regarder, toucher, sentir, goûter aux différentes plantes
tout en nous donnant de précieuses informations sur chacune d'elles.


L'hémérocalle devrait retrouver 
ses lettres de noblesse dans le coeur des gens.
C'est une plante parfaite, adaptée à son milieu, 
peu de ravageurs s'y intéressent.

Ses fleurs se consomment crues, en salade;  
Les boutons peuvent être marinés, mangés cuits comme un légume;
Les feuilles tressées servent à confectionner des articles de vannerie.


Élise est une communicatrice captivante,
elle connaît l'histoire, l'utilisation, 
les propriétés des plantes du jardin.

Elle transmets bien sa passion pour les plantes,
pour la cuisine, pour la protection de l'environnement.


J'aurais passé la semaine à l'écouter!


Cette année, une maison extérieure a été aménagée.
La photo suivante vous montre une chambre d'adolescente
avec une partie de son coffre en désordre.


Le salon, la cuisine, la salle à manger,
la salle de bain et les chambres 
ont tous été créés de façon originale,
avec des détails typiques à chacune des pièces.
  
Je ne vous en dit pas plus, 
 je ne voudrais pas gâcher la surprise.

À la fin de la visite, une dégustation nous attendait:


Salade de pétales et de sépales d'hémérocalles
Potage d'hémérocalles - le meilleur au monde !!!
Tapenade de boutons d'hémérocalles et olives noires
Hémérocalle farcie au yogourt à la lavande.


Nos papilles explosaient de bonheur!


Chaque variété d'hémérocalle a son goût particulier.
Vous le saviez?


La Fée du Lac et moi avons été enchantées de notre visite.
Non seulement nous avons appris et goûté tout plein de bonnes choses,
mais nous avons également eu l'immense privilège de faire la rencontre
de quelques membres de la famille, tous des gens extraordinaires
avec qui nous avons eu beaucoup de plaisir à échanger.
"Du bon pain" aurait dit ma grand-mère.

Voir des étoiles dans le regard des personnes est,
pour Elise, une grande récompense.
Les plantes et la cuisine lui permettent de le faire.

C'est une vraie semeuse d'étoiles, j'vous dis!


Visitez son site web ici:  Fleurs et Délices
Abonnez-vous au Fleur-Info 
pour des trucs écologiques, des recettes,...  c'est gratuit!

J'ai aussi fait la rencontre d'Annie, la belle-fille d'Élise,
une jeune femme charmante, créative,
passionnée de cuisine et de couture.
Faites un tour sur son blog, ça vaut le détour.
C'est par ici:  Fil et Fouet

Voilà!  La visite est terminée!
Quand vous irez faire un tour chez Fleurs et Délices,
dites-leur un beau bonjour de la part des Fées.