lundi 27 décembre 2010

samedi 25 décembre 2010

Merci...


Merci de venir visiter mon Univers

Merci de laisser ou pas des petits mots

Merci de me permettre de partager avec vous ma passion des mots et de la Vie

Merci de rire, de vous émouvoir de mes écrits

Merci de votre générosité



Ces "Merci" pourraient s'allonger à l'infini... tellement vous me faites du bien.  Vous êtes importants dans ma vie.




Si vous êtes seul aujourd'hui, ne soyez pas triste... mettez vos plus beaux habits et allez visiter des gens à l'hôpital, allez visiter les aînés, offrez un chocolat à quelqu'un qui doit travailler aujourd'hui, écrivez une lettre d'amour, déposez une surprise dans une boîte aux lettres... amusez-vous à mettre de la magie dans la vie des gens... et dans la vôtre ! 


Vous pouvez aussi aller marcher, vous installer au chaud avec un bon thé et un livre qui fait du bien, prenez un bain de mousse, dessinez vos objectifs pour l'année qui s'en vient, mettez de la musique et dansez, ...

Aujourd'hui, prenez la décision de faire ce qui vous fait plaisir et vous rends heureux... peu importe ce que c'est.

Je vous souhaite un magnifique Noël rempli d'amour !


jeudi 23 décembre 2010

Une chose...

...deux interprétations

L'idée m'est venue ce matin à 5h. C'est habituellement l'heure à laquelle se pointent les migraines ou les idées de génie. Je préfère nettement ces dernières, croyez-moi.

Je me suis réveillée en pensant à mon amie de Perpignan qui avait trouvé fort jolis les glaçons qui descendaient de ma toiture et dans le même élan, j'ai aussi pensé au promeneur qui, en voyant ces mêmes glaçons m'avait dit: Faudra penser à isoler votre toit ma p'tite dame! Le souvenir de ces deux visions d'une même chose m'a amusée. Aujourd'hui j'ai fait l'exercice d'en trouver quelques-uns de plus. Voyez...

Stalactite ou toiture mal isolée ?


Fine cuisine ou famine ?


Encombrement ou caverne d'Ali Baba ?


Vieilleries ou souvenirs ?


Abondance ou surabondance ?


De la belle neige pour jouer ou de la maudite neige à pelleter ?



Amusant n'est-ce pas ? Et ce n'est là que deux versions d'une même chose... imaginez trois, cinq, dix versions...

mardi 21 décembre 2010

Aujourd'hui, à 18h38, heure de l'Est...

...j'ai vu l'hiver arriver.


Le Solstice d'Hiver correspond dans l'année au jour le plus court et à la nuit la plus longue.


Après cette journée, les jours s’allongent chaque jour, un petit peu chaque jour. Comme si avec l'arrivée de l'hiver venait la promesse du printemps.

lundi 20 décembre 2010

Le chemin le plus court...

est la ligne directe du point A au point B, a ce qu'on m'a dit.

Par contre... quand le ciel nous offre un tel cadeau et qu'on a, à portée de main, son appareil photo... on s'arrête en route car ce moment est précieux et ne dure souvent qu'un instant.





Mes conclusions scientifiques... du point A au point B... le trajet est plus court mais le temps nécessaire pour le parcourir est lui, très variable... surtout si on voyage avec une kodacoolique amoureuse de la Vie.

Passez une magnifique journée !

dimanche 19 décembre 2010

Deux petits itinérants

m'attendent chaque soir sur le sentier menant à ma cabane.


Un geai bleu gourmand vient parfois leur chiper la nourriture que je leur donne.

samedi 18 décembre 2010

En quête de magie

Suite au succès qu'avait eu ma tuque magique hier, j'ai décidé de remettre ça aujourd'hui encore, histoire de voir si la magie serait toujours au rendez-vous.

Ça ne faisait que quelques minutes que j'étais partie quand j'ai vu un camion dans le fossé.

J'ai beau avoir une tuque magique et une baguette de Fée, sortir le camion de cette situation me semblait hors de proportion. Il m'a semblé que la Vie était en train de me jouer un tour. Je me suis quand même arrêtée pour voir si le conducteur avait besoin d'aide. À mon grand soulagement, il n'était plus là.

J'ai poursuivi ma route jusqu'à un village voisin.

C'est fou comment, lorsque je suis en quête de la photo extraordinaire, rien ne se présente... quand je suis en quête de magie... elle ne se présente pas non plus. C'est ainsi. Il faut accepter les choses comme elles se présentent, quand elles se présentent.

Mais... je crois qu'on peut aussi les provoquer... sans attentes... bien sûr.

Je suis donc allée acheter une boîte de chocolats Ferrero Rocher et je me suis chargée d'en faire la distribution. D'abord à des jeunes femmes d'affaires du village que j'affectionne beaucoup, puis à des inconnues... juste pour la surprise, juste pour le plaisir.


Au retour, je me suis arrêtée chez une amie, histoire de faire la distribution des derniers chocolats... pas question d'en rapporter plus de deux chez moi. Je suis arrivée au milieu d'une réunion de famille. On m'a présenté les deux derniers bébés que je ne connaissais pas encore.

Petite Fille de 2 mois, une petite curieuse, hyper-mignonne et Petit Garçon de 12 jours seulement. Un petit guerrier, un combattant qui, à la naissance, a dû lutter très très fort pour sa vie.


J'étais partie en quête de magie... au retour, j'ai bercé un petit miracle.

Tuque magique

Oh! C'est Santa Claus, m'a dit une dame, sûrement centenaire, alors que je portais ma jolie tuque de Noël.

J'ai croisé cette dame hier sur la rue principale du village. Je l'ai trouvée super mignonne. Bien mise, habillée chaudement, un joli béret aux couleurs tendance. Toute délicate, pas plus haute que 4 pieds (1m22), elle avançait à petit pas de souris en s'accompagnant de coup bien portés au sol avec sa canne.

C'est Santa Claus, qu'elle avait répété avec un très beau sourire avant d'ajouter, avec une petite voix aigue mais oh! combien puissante, c'est important de s'amuser dans la vie! Et comme pour m'en faire la démonstration elle s'est mise à chanter et à danser:

Je mets mon pied droit en avant
Je mets mon pied droit en arrière
Je mets mon pied droit en avant
Et je tourne, tourne, tourne


C'est avec beaucoup de plaisir que je l'ai accompagné en chant et en danse, juste là au milieu du trottoir, devant le regard amusé des gens qui passaient.

Nous nous sommes souhaité un très joyeux Noël et sommes reparties chacune de notre côté.

"C'est important de s'amuser." Retenez bien cette leçon d'une dame de 100 ans, peut-être même plus, qui a vu neiger avant aujourd'hui.

C'est une précieuse leçon à retenir et surtout à pratiquer!

Donc, aujourd'hui, je remets donc ma tuque magique et... je sors m'amuser!

Et si vous faisiez de même ?

mardi 14 décembre 2010

Jour de tempête

Lundi 13 décembre

Il est presque 22 heures, je suis à plus d'une heure de route de chez moi et je dois repartir demain matin à 7h pour faire le trajet inverse afin de revenir ici.

Il neige à plein ciel, on n'y voit rien. À une intersection, je freine doucement... ça glisse. J'appuie à fond en me disant que c'est maintenant que je vais savoir si des freins ABS c'est efficace. Pas vraiment plus. La visibilité est nulle. À la lumière verte, je repars doucement et mon auto fait du surplace. Pourtant j'ai d'excellents pneus d'hiver.

À ma droite, je vois cette enseigne lumineuse.



Coup de tête
Coup de volant
Et me voilà dans le stationnement !
Je n'irai pas plus loin ce soir.

Arrête le moteur, débarque, entre, sonne: Avez-vous une chambre et c'est combien ?!? Le gentils monsieur qui ne parlait ni tout à fait français, ni tout à fait anglais m'a remis la clé de la chambre no. 4.

C'est en entrant dans la chambre que je suis brusquement revenu à la réalité. Qu'est-ce que je faisais là !?!

Des meubles bruns, usés à la corde, des rideaux oranges, une déco qui datait de plus de 30 ans.

Une vieille odeur de cendrier flottait dans l'air. J'ai vite compris pourquoi.



Tenez ami lecteur et amie lectrice, je vous offre une visite guidée gratuite... ça vaut le coup d'oeil... suivez le guide... follow the guide.

Ici, sur le mur du fond, voyez le magnifique tableau champêtre aux couleurs savamment délavées...



Un abat-jour ajouré offrant luminosité inusitée...



Splash douteux d'on ne sait trop quoi qui aurait certainement eu un tout autre impact s'il n'avait pas été dans cette chambre louée à l'heure.



Ici... on peut en déduire que quelqu'un a reçu une mauvaise note... gravé dans le cadre de porte de la salle de bain, l'inscription complète était "Zéro le héro"...



Alors que j'explorais cette univers particulier, une discussion récente au sujet des punaises de lit m'est brusquement revenue à l'esprit... cet endroit me semblait un lieu tout à fait invitant pour elles.

Une vague d'inquiétude m'a subitement envahie. À quoi ressemble une punaise de lit ? Est-ce que c'est gros ? Est-ce que ça saute? Est-ce que ça se voit à l'oeil nu ?

Par mesure de précaution j'ai tout mis sur la patère: le manteau, le foulard, le sac à main, les bottes... je me suis même demandée, pendant un court instant, si je n'allais pas y dormir aussi.



Un peu plus tôt j'avais demandé au gentils monsieur qui m'avait accompagné jusqu'à la chambre pour monter le chauffage:

Où est le té-lé-pho-ne ?
Pas téléphone
Où est le cadran ?
Pas cadran


Décidément, c'était un motel pour qui ne désirait pas être dérangé.



Comment m'assurer de me lever à l'heure? Je me souviens tout à coups que j'ai un nouveau réveil matin dans mon sac à main, quelqu'un me l'avait offert et je venais de faire changer la pile. Malheureusement, il n'indiquait pas la bonne heure.



Soudain une idée se pointe... je vais ouvrir la télé, on doit voir l'heure quelque part. Toute heureuse de mon idée de génie, je m'exécute.

Premier poste... la chambre des communes en direct... Ah! Ah! En direct signifie que je pourrais voir l'heure réelle sur une horloge ou même...sur une montre. J'observe, j'observe, j'observe...peine perdue. Je suis en train de tomber endormie. Cette idée de génie n'était, en fait, pas si géniale.

Au deuxième poste disponible, c'était Casse-noisette. Certes c'est un bien beau ballet mais pas très utile pour savoir l'heure.

Qu'à cela ne tienne, je savais, à 30 minutes près, quelle heure il pouvait être. C'était déjà ça de gagné. Oups! Obstacle majeur... les boutons sont minuscules et avec ces lunettes qui ne sont plus assez fortes, je n'arrive à pas à lire les inscriptions. Autre idée de génie ! Décidément ce motel m'inspire! Je photographie les boutons du cadran, je fais un zoom et miracle je peux ajuster l'heure sans problème !

Que faire maintenant, j'ai pas vraiment envie de dormir... écrire me semble la seule chose à faire dans ce motel éloigné de tout. Il va s'en dire qu'il n'y a pas de connexion sans fil. Il y a des lustres que je n'écris plus de façon manuscrite... je trouve ça un peu dommage. Il fut un temps ou j'écrivais beaucoup... maintenant, on dirait que j'ai perdu la main... les smileys, le copier/coller, la possibilité de changer les paragraphes de place, de remettre les phrases à l'endroit ma manque.



Je m'amuse à m’imaginer la réaction des gens que je connais. Je vois très bien la moue dédaigneuse du Copain qui ne fréquente que les 5 étoiles; le regard amusé de cette amie qui trouve que je me retrouve toujours dans de drôles de situations; l’air rassuré de ma fille de me savoir en sécurité; le découragement de cette collègue. Je vois très bien telle amie intriguée et curieuse de connaître l’histoire, telle autre qui aurait dit « aurait fallu me payer cher pour que je couche là », telle autre encore qui aurait demandé : Elle a quoi cette chambre?… elle me semble bien correcte et cette autre, qui a beaucoup voyagé et pour qui il n’y avait pas matière à faire toute une histoire de cette simple aventure. Autant de personnes autant de réactions.

Mon cadran indique maintenant minuit. Il est temps de me coucher. L'image des punaises de lit me hante de nouveau. Telle une kung Fu Fée, je me prépare et je tire les couvertures d'un geste vif, rapide comme l'éclair, avec la crainte d'y voir un troupeau de punaises affolées s'enfuyant en tout sens en hurlant. Rien, il n'y avait rien... les draps étaient immaculés. J'ai regardé dans les plis, les replis... toujours rien. J'étais quasiment en train de me sentir rassurée quand j'ai soudainement réalisé qu'il y a quelques minutes je n'étais pas foutue de lire ce qui était écrit sur les boutons du cadran... malaise. J'étais toujours ben pas pour photographier les draps afin de zoomer... quoi que... nannnn!

Je me suis finalement endormie en écoutant un vieux film mettant en vedette Gérard Depardieu et Pierre Richard.

Le lendemain matin m'a donné l'occasion de faire un bel exercice de dépassement, d'humilité même. Je n'avais pas de brosse à cheveux, pas de séchoir, évidemment, pas de maquillage et... une graduation qui m'attendait avec des tonnes de photos...

Ce sera! que je me suis répétée maintes et maintes fois.

Je suis finalement rentrée saine et sauve le lendemain soir à la maison où on m'attendait avec impatience.



Voilà pour mon aventure d'un jour de tempête.

samedi 11 décembre 2010

Je suis sortie prendre l'air

Afin de célébrer le départ de ma migraine et pour prendre quelques bonnes bouffées d’air frais, je suis sortie faire quelques photos de mes jardins. Il y a encore des fleurs? vous demandez-vous peut-être. Pas vraiment… il n’en reste pas moins que les jardins sont toujours inspirants pour une Fée kodacoolique.

Voyez par vous-même...

J'ai surpris un troupeau de champignons qui grimpaient le long du tronc du vieil érable...



Un tournesol était presque entièrement vidé de ses graines - observez, il n'en reste que quelques-unes. Les oiseaux se sont certainement régalés. Note à moi-même: Planter beaucoup plus de tournesols l'an prochain; le garde-manger est déjà vide...



Les feuilles du rhododendron soutiennent le dôme de neige qui les protégera durant l'hiver...



Un bourgeon, qui ne fleurira qu'au printemps prochain, se dresse fièrement derrière son col tout blanc de neige...



La cabane d'invités au fond du jardin a grand besoin de quelques menus travaux...



Un très vieux gnome attendait depuis si longtemps que sa barbe avait eu le temps d'atteindre ses bottines... on l'avait tout simplement oublié. Désolé petit bonhomme!



Pic et Pic et Colégramme ou la balle de neige extrême...



Et en terminant, un ciel annonçant la neige pour bientôt...



Pour très bientôt...



Bonne soirée !

dimanche 5 décembre 2010

Saintpaulia ionantha

Le bord de ma fenêtre qui donne sur Paris (de ma cabane de Wentworth) est tout en couleurs, cinq violettes africaines sont en fleurs.

UN



DEUX



TROIS



QUATRE



CINQ



SIX



SEPT



VIOLETTE À BICYCLETTE!