Ce ne sont pas les demandes d'un enfant qui veut continuer de jouer, mais bien ce que je réponds à mon dos alors qu'il me somme, après un crescendo d'avertissements, de cesser mes activités aux jardins. C'est assez pour aujourd'hui, tu reprendras demain, me dit-il. Il est très difficile d'arrêter quelque chose qui me plaît autant.
Parfois, c'est la Nature qui me rappelle à l'ordre. Ce fut le cas samedi, quand une pluie très froide s'est soudainement mise à tomber interrompant abruptement mes activités de jardinage.
Dame Nature est également intervenue dimanche. J'avais bien entendu un "toc toc toc toc toc" sans toutefois y prêter vraiment attention". Le deuxième "toc toc toc toc toc" suivi de petits cris m'a fait lever la tête. Le martèlement était moins puissant que celui d'un Pic. Qu'était-ce donc?
J'ai attrapé mon appareil photo (il est toujours à proximité) et je suis partie à la recherche de cet intriguant marteleur.
Une Sittelle à poitrine blanche est rapidement passée d'un arbre à un autre en volant juste au-dessus de moi.
Bonjour Sittelle! Ça me fait toujours sourire de les voir se déplacer la tête en bas.
Bonjour Sittelle! Ça me fait toujours sourire de les voir se déplacer la tête en bas.
Toc toc toc toc toc, entendis-je de nouveau
Juste à droite, une autre Sittelle martelait un bouleau jaune.
J'ignorais que les Sittelles cognaient ainsi l'écorce des arbres.
Elles étaient sûrement en quête d'insectes
à se mettre sous la dent le bec.
En voyant le trou dans le grand Hêtre
je me suis rappelée que ce dernier
avait déjà accueilli en son coeur
je me suis rappelée que ce dernier
avait déjà accueilli en son coeur
Une Sittelle s'est pointée, elle est entrée.
Étais-ce donc déjà le temps de la couvaison?
Quelques secondes plus tard,
après s'être assurée que la voie était libre,
la voilà repartie de nouveau
vers un autre arbre tout près.
Les deux Sittelles allaient et venaient
rapidement à tour de rôle.
En observant d'un peu plus près...
j'ai vu qu'elles n'entraient pas bredouilles.
Elles transportaient de petites pièces de lichen;
étrangement, tantôt elles les entraient,
tantôt, elles les sortaient.
Peut-être que Madame et Monsieur
ne s'entendaient pas sur la déco de la maisonnette.
Pendant que je les observais, les aiguilles de l'horloge ont tourné
et il était maintenant pour moi l'heure de rentrer.
C'est ainsi qu'un couple de Sittelles
affairées à préparer leur chaumière
m'ont, ce jour, tirée du jardin
pour mon plus grand bonheur.
Quelle belle leçon ! Une magnifique façon de laisser notre corps se reposer du jardinage quand par le fait même nous découvrons de si belles choses dans la nature environnante ! Merci beaucoup !
RépondreSupprimerToujours un tel plaisir, lecture et photos sont un pur bonheur. Merci de cet enchantement, et merci à ton dos gentille Fée. Brigitte
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