J'ai travaillé un peu au jardin aujourd'hui, un peu seulement. J'ai cueilli par ici, désherbé par là. J'ai aussi fait des photos, bien sûr et écrit un mot; l'un ne va pas sans l'autre chez moi.
Voyez la jolie fleur de l'aubergine Fairy Tale. N'est-elle pas magnifique?
Les petites tomates à croquer comme des bonbons sont disparues aussitôt la photo prise. Mystère.
L’hémérocalle fauve, une belle d'un jour originaire du nord-est de l’Asie a été apportée d'Europe et s'est facilement naturalisée au Québec. À un tel point que malheureusement plusieurs la boude, la considérant quasiment comme une mauvaise herbe. Elle est pourtant fort jolie et ses pétales, en plus de goûter bon, ajoutent du soleil à une salade!
En après-midi, j'étais fatiguée, très fatiguée. (Je vis une période de transition assez importante mais ça, se sera le sujet d'un autre billet... ou pas). Même si je sentais que je n'avais plus d'énergie, pas question d'aller me coucher par une si magnifique journée. Ce serait du gaspillage.
J'ai donc décidé de retourner au jardin, mais cette fois pour y lire un peu. Car le plaisir des jardins c'est aussi de pouvoir s'y reposer.
Dès que je commence ma lecture, je tombe sur un passage dont l'idée principale m'inspire une nouvelle histoire. Je vais rapidement à la maison chercher papier crayon, puis je retourne au jardin pour noter ces idées.
Je n'étais pas aussitôt assise que je remarque d'étranges nuages porteurs d'orage au milieu de cette magnifique journée toute ensoleillée. Les nuages n'attendent pas, je retourne vite à la maison chercher mon appareil photo.
N'est-ce pas qu'ils ont quelque chose de spécial?
Je décide de mettre mon livre de côté pour écrire l'histoire que vous êtes présentement en train de lire. La journée est chaude, je retourne à la maison chercher une bouteille d'eau, j'avais oublié. C'est important de bien s'hydrater. Je me réinstalle et reprends l'écriture. Où en étais-je?
Mon stylo me lâche. Je soupire, retourne à la maison en chercher une poignée.
J'ai une envie soudaine d'écrire un texte sur l'acharnement, un autre encore sur le lâcher prise. Je ne le fais pas, je retourne plutôt à ma lecture première. Pas longtemps...j'ai envie de pipi.
Je fais un aller retour à la maison. J'en profite pour ramasser une petite collation. De retour au jardin, je lis, je note, je mange et je regarde, de temps à autre, du coin de l'oeil pour voir s'il n'y aurait pas quelque chose de nouveau à photographier. Trois minutes passent.
Un colibri se présente à la mangeoire. Vite, je sors l'appareil, allume, zoom et pffft, trop tard, l'oiseau est déjà parti. Le manège se répète encore et encore. Chaque fois, je dépose mon livre, prends mon appareil en vain. J'ai presque une dizaine de photos de la mangeoire à colibri. De la mangeoire seulement. Chaque fois, je me dis que c'est la dernière.
C'est certain qu'en installant l'appareil en position sur le trépied, je pourrais certainement arriver à faire de jolies photos. Nannnn! Assez d'aller retour à la maison. Je suis ici pour me reposer, pas pour faire de l'aérobie!
À force d'acharn... de persévérance, j'arrive tout de même à prendre quelques photos.
Dans la maison, le téléphone sonne. Je ne bouge pas d'ici.
Les chatons s'approchent en faisant des cabrioles. Comment résister?
Je réalise maintenant que si je considérais les meubles de jardins confortables, n'est pas pas parce que je suis bien coussinée comme je le croyais, bon d'accord, y'a de ça aussi mais il y a surtout le fait que je n'y passe guère jamais plus de trois minutes sans bouger.
Ce repos m'a épuisée!
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Ah!... soupir...sacrée Fée!... resoupir...
RépondreSupprimerMarianne
Merci Marianne pour ce premier éclat de rire du jour! Bon je retourne maintenant à ma farniente.
RépondreSupprimerCe joli texte me fait étrangement penser à quelqu'un que je connais... (les colibris en moins!)
RépondreSupprimerps: qu'est-ce qu'elle est originale cette mangeoire (ou abreuvoir?)
Bises et grand vent de Bretagne
j'adore j'ai dû écrire "crumoloc" pour valider mon texte précédent, scroc.
RépondreSupprimerDis donc Stéphanie, tu dois écrire de bien étranges mots pour arriver jusqu'ici. lol
RépondreSupprimerPourquoi les colibris en moins? Est-ce parce qu'il n'y en a pas en Bretagne ou parce qu'il n'y en a pas dans le Jardin du vent?
Alors, il n'y a pas de colibris en Bretagne, SAUF au Jardin du Vent, mais c'est un secret et ce sont des colibris totalement transparents, ce qui fait que la plupart des gens ne les remarquent pas.
RépondreSupprimerEVIDEMMENT
Les photos sont magnifiques et me donnent le goût de me reposer dans ton jardin! Le mien est en pleine ville, en plein soleil et en plein sous les yeux des voisins! Et comme toi, j'arrive rarement à m'y reposer : je me relève à tout bout de champs!
RépondreSupprimerMais peu importe, j'irai y travailler dans quelques instants, il y a tout de même du gazon et quelques oiseaux! Ainsi qu'une ou deux fleurs que j'ai réussi à sauver de mon pouce meurtrier...
Ton jardin est vraiment merveilleux c'est un tel plaisir d'y cheminer grâce à toi, je suis ravie de découvrir qu'une aubergine s'appelle "Fairy tale" ! Comme toi j'adore observer les nuages d'orages, je les trouve magnifiques ! Au fait j'avoue j'ai dégusté une petite tomate jaune, mais une seule seulement, les autres c'est pas moi !!!!
RépondreSupprimerStéphanie, comme tu semble apprécier la mangeoire-abreuvoir à colibris, je t'en ai fais parvenir une identique mais totalement transparente.
RépondreSupprimerEllora, Il y a des trésors aussi dans les jardins de ville. Heureuse d'apprendre qu'une ou deux fleurs ont échappé à ton pouce meurtrier.
Merci Mingingi! D'ici un jour ou deux, les petites tomates rouges seront prêtes aussi... bienvenue!
Adorable texte, et ton petit colibri c'est une femelle ,moi ici j'ai trois mâles qui se bagarrent la mangeoire en tout temps , ils sont adorables ces petits oiseaux ! merci de ton texte !
RépondreSupprimerUn jardin c'est un éternel mouvement.Personne ne reste assis dans un fauteuil , si bien "coussiné" soit-il! Les abeilles butinent de fleurs en fleurs, les criquets et les sauterelles jouent à qui sautera le plus loin , les oiseaux guettent les vilaines chenilles qui dévorent les feuilles.
RépondreSupprimerMais il faut un jardin de Fée pour y voir des colibris, ce sont vraiment les oiseaux que je vous envie outre- Atlantique!
Bien reçu, merci chère Fée
RépondreSupprimerMerci Suzanne & Roger ! Au fait, c'est Suzanne ou Roger qui a laissé ce commentaire? Ici aussi il se bagarrent pour la mangeoire... ça vole très vite et ça piaille très fort des colibris qui se bagarrent.
RépondreSupprimerMerci Lucie! Tu as pleinement raison... vive le mouvement!
C'est un plaisir Stéphanie!
Wow! Avec vos superbes photos et les descriptions, on se croirait sur place, dans ce beau jardin!
RépondreSupprimerLes nuages m'ont accrochée! Mes enfants auraient adoré y trouver des formes, des dessins!