Il y a plus de 13 ans, nous quittions la métropole pour venir nous installer ici, dans un chalet dans les bois. Bien naïvement, nous avions cru que la différence entre un chalet et une maison était simplement le fait d'y résider ou non en permanence.
Dès le premier hiver, nous avons constaté d'autres différences, j'ajouterais même que c'était des différences assez...majeures: l'absence de chauffage électrique, l'isolation inadéquate, les petites fenêtres minces en aluminium, les trous par lesquels la neige et le froid entraient gaiement, les dix cordes de bois à placer, le box stove qu'on ne savait pas contrôler,...
On a appris à réparer, à raboudiner. C'est aussi ici que j'ai utilisé pour la première fois des outils qui font du bruit: perceuse, scie ronde, scie à chaîne. J'aime toujours pas ces outils, mais je sais maintenant m'en servir. J'ai appris à construire des murs, à faire un plancher de céramique, à réparer un robinet,...
On a appris à réparer, à raboudiner. C'est aussi ici que j'ai utilisé pour la première fois des outils qui font du bruit: perceuse, scie ronde, scie à chaîne. J'aime toujours pas ces outils, mais je sais maintenant m'en servir. J'ai appris à construire des murs, à faire un plancher de céramique, à réparer un robinet,...
Jamais, tout ça n'a été associé à la misère. C'était plutôt une aventure, des apprentissages dans un univers qui m'était jusque-là inconnu. J'y ai rencontré des femmes de coeur, des amoureuses de la nature qui m'ont initiée aux plantes médicinales. C'est ici que j'ai vu pour la première fois des orignaux, des chevreuils, des urubus, des dindes sauvages. C'est au coeur de cette forêt Laurentienne que j'ai développé ma passion pour les plantes et celle pour la photo. J'ai appris comment faire un jardin, comment utiliser des herbes à toutes les sauces.
Depuis quelques années, la simplicité volontaire dans laquelle on avait tellement appris n'était plus ni simple, ni volontaire. On n'avait plus l'énergie de placer 10 cordes de bois, de faire des rénovations, d'aller chaque semaine au village pour faire le lavage,... On avait besoin d'un repos, de douceur, de vraie simplicité.
Je rêvais maintenant de fenêtres au travers desquelles on pouvait voir dehors en toute saison, de la chaleur simplement en ajustant un thermostat, d'une laveuse à portée de main, d'un balcon avec pas de trou, d'une rue et d'un stationnement déneigés,... J'avais envie et besoin de chaleur, de mettre une tuque juste pour aller dehors et non pour dormir. On a donc pris la décision de retourner à la civilisation.
Nous avons déniché un logement vraiment mignon, chaud, confortable avec des planchers droits. Nous déménageons dans quelques jours, dans la ville voisine. Vous êtes étonnés? Je le suis aussi. Trois jours à peine se sont écoulés entre la décision et la signature du bail. Je suis encore toute étourdie de la vitesse à laquelle les événements se sont déroulés.
Ma petite cabane dans les bois reprendra sa vocation initiale de chalet et je reviendrai souvent m'y ressourcer puisque je ne serai qu'à une vingtaine de minutes d'ici. J'y ai beaucoup appris sur la Nature, mais en même temps, je suis consciente que l'ensemble des connaissances acquises au cours de ces années n'est qu'une infime goutte dans l'océan. Je vais continuer d'explorer, d'apprendre, de photographier, d'écrire, de partager. Je vais continuer d'alimenter ce blog avec beaucoup d'amour et de passion.
Ce n'est pas la fin des aventures de la Fée des bois. C'est simplement un changement d'adresse. D'ailleurs, même si les Fées déménagent, elles ne sont pas sorties du bois: voilà à quoi ressemble la cour arrière.
Depuis quelques années, la simplicité volontaire dans laquelle on avait tellement appris n'était plus ni simple, ni volontaire. On n'avait plus l'énergie de placer 10 cordes de bois, de faire des rénovations, d'aller chaque semaine au village pour faire le lavage,... On avait besoin d'un repos, de douceur, de vraie simplicité.
Je rêvais maintenant de fenêtres au travers desquelles on pouvait voir dehors en toute saison, de la chaleur simplement en ajustant un thermostat, d'une laveuse à portée de main, d'un balcon avec pas de trou, d'une rue et d'un stationnement déneigés,... J'avais envie et besoin de chaleur, de mettre une tuque juste pour aller dehors et non pour dormir. On a donc pris la décision de retourner à la civilisation.
Nous avons déniché un logement vraiment mignon, chaud, confortable avec des planchers droits. Nous déménageons dans quelques jours, dans la ville voisine. Vous êtes étonnés? Je le suis aussi. Trois jours à peine se sont écoulés entre la décision et la signature du bail. Je suis encore toute étourdie de la vitesse à laquelle les événements se sont déroulés.
Ma petite cabane dans les bois reprendra sa vocation initiale de chalet et je reviendrai souvent m'y ressourcer puisque je ne serai qu'à une vingtaine de minutes d'ici. J'y ai beaucoup appris sur la Nature, mais en même temps, je suis consciente que l'ensemble des connaissances acquises au cours de ces années n'est qu'une infime goutte dans l'océan. Je vais continuer d'explorer, d'apprendre, de photographier, d'écrire, de partager. Je vais continuer d'alimenter ce blog avec beaucoup d'amour et de passion.
Ce n'est pas la fin des aventures de la Fée des bois. C'est simplement un changement d'adresse. D'ailleurs, même si les Fées déménagent, elles ne sont pas sorties du bois: voilà à quoi ressemble la cour arrière.
À bientôt !
