Alors que je faisais la tournée des jardins,
un petit bout de duvet teinté de bleu
s'est mis à me faire de grands signes.
s'est mis à me faire de grands signes.
Un geai bleu venait de me signifier que les plants de tomates
avaient vraiment besoin d'être attachés
car ils avaient beaucoup grandit ces derniers jours.
Ah! la complicité entre la flore et la faune!
Je n'ai fait ni une, ni deux,
je suis entrée chercher de vieux bas de nylon
que j'ai découpés en lanières.
Ces attaches sont idéales, flexibles, élastiques,
elles ne blessent ni n'emprisonnent les délicates tiges.
J'ai enlevé les gourmands et les feuilles abîmées.
J'en ai profité pour humer le feuillage.
Vous saviez que le feuillage sent les bonnes tomates?
J'ai attaché les 12 plants de tomates.
Le pourpier potager qui courrait à leur pied
m'a inspiré une délicieuse salade rafraîchissante.
Les jardins m'ont offert des fleurs et des herbes
pour la compléter.
Alors que j'étais penchée pour cueillir quelques feuilles
de coriandre vietnamienne, quelque chose d'inhabituel au loin
entre les barreaux de la galerie a attiré mon attention
J'ai d'abord cru que c'était un pingouin miniature,
je sais, je sais, c'est très très improbable.
J'ai mis mes lunettes et j'ai vu que ce n'était pas ça.
L'oiseau avait quelque chose du Geai bleu,
mais pas tout à fait;
il n'en avait ni les couleurs, ni le port élancé.
L'oiseau était à bonne distance
et je ne voyais donc pas le bleu de ses ailes.
J'ai aussi pensé que c'était une femelle
et qu'elle couvait ses oeufs,
mais couver des oeufs perchée sur une branche
était également improbable.
L'oiseau avait l'allure d'un oisillon,
tout recouvert d'un duveteux plumage,
mais il avait taille d'un adulte.
C'est ce qui m'embêtait un peu.
Alors que je le photographiais sans bruit,
il s'est soudainement énervé.
Je n'ai pas tout de suite compris ce qui se passait.
J'ai cessé de photographier et j'ai vu
un geai bleu arriver et lui donner la becquée.
Il s'est aussitôt calmé.
J'ai bien essayé de photographier la scène,
trois fois plutôt qu'une,
mais ce n'est que chaque fois que je baissais la garde
que le parent se pointait,
déposait en coup de vent la nourriture dans le bec de l'oiseau
pour aussitôt repartir à toute vitesse.
Le temps que je retrouve dans mon viseur
l'oiseau au loin entre les feuilles,
tout était déjà terminé.
Comme j'allais rentrer pour dîner,
l'oiseau s'est tourné et m'a finalement montré
ses très jolies plumes bleues.
C'était un bébé geai bleu, mais un gros, un très gros bébé,
presque déjà aussi grands que ses parents.
C'était un moment vraiment privilégié.
Vous avez aimé ce billet ? Merci de le partager!
Tu as une chance incroyable avec cet oisillon. Finalement, il ne s'est jamais aperçu de rien... ;)
RépondreSupprimerJe n'ai pas bougé du tout, ni fait de bruit. J'ai même retenu mon souffle, mais pas trop longtemps tout de même. :)
SupprimerQu'il est beau ce gros bébé Geai Bleu !!
RépondreSupprimer✰✯✮ Laure ✮✯✰
http://suivre-mon-etoile.blogspot.fr/
Merci Laure!
Supprimeroh oui alors j'aime ce billet !! qu'il est beau ce jeune oiseau ! tes photos sont trop bien réussies tu nous le fais voir sous toutes les coutures c'est très chouette et mmmh la bonne odeur des tomates euh je crois que ce n'est pas le feuillage qui sent la tomate ais la tomate qui s'impregne de l'odeur du feuillage non ??? bon en tout cas ça sent bon ! bonne journée dans ton petit paradis !!!
RépondreSupprimerMerci beaucoup Hutte des Bois! Une chance que le petit se tournait de temps à autre parce que moi je n'osais pas bouger. :)
SupprimerC'est vraiment le feuillage qui sent les tomates. Quand on fait des semis, déjà les deux premières petites feuilles sentent bon la tomate. J'ai découvert ça un jour que j'avais une centaine de minuscules plants dans mon bureau de travail. :)
Une jolie rencontre.Le jardin offre bien des moments privilégiés!
RépondreSupprimerLes oisillons deviennent souvent plus gros que les parents au départ.Cela leur fait une réserve de graisse pour affronter les premiers jours où ils doivent se débrouiller seuls pour chercher à se manger.Malhabiles, ils ne mangent pas tous les jours à leur faim.
Ici, l'oisillon est semi autonome et doit encore bien piailler pour appeler ses parents qui le nourrissent. Ces cris servent aussi de repère aux prédateurs, hélas!
Un bel oiseau ce geai bleu!
Merci beaucoup Lucie! Hier, je me suis pété les bretelles un peu alors que je racontais cette histoire de geai bleu à une amie. C'est pas normal que le bébé soit plus gros que les parents, m'a-t-elle dit. Oui, c'est normal car... et là je lui ai servi ton explication. J'avais l'air très savante!
SupprimerSérieusement, merci pour ces explications qui nous permettent de mieux comprendre. Tu es ma beubitologue préférée!
Ah oui, moi, j'ai beaucoup aime, ces photos sont vraiment magnifiques !
RépondreSupprimerDans ce cas-la, il ne faut pas trop s'approcher: une fois, j'ai ete prise pour cible par un bulbul(a oreillons brins) pour m'etre tenue sous un fil electique ou etait perche son gros rejeton...je n'ai eu que le temps de me baisser car il a fonce sur moi !
Je viens d'aller voir ce qu'était un bulbul. C'est vraiment joli! Tu dois avoir eu la frousse!
SupprimerJe ne m'approche pas car je ne veux pas déranger. J'ai un appareil photo qui possède un bon zoom ce qui me permet de faire des photos à bonne distance.
Merci pour ces superbes photos, c'est un régal !
RépondreSupprimerMerci beaucoup Mingingi des prairies!
SupprimerCet oiseau a fait le manequin pour le plaisir de nos yeux.Il est superbe! J'adore la senteur des plants de tomates. Merci Fée des Bois de nous partager d'aussi belles photos et en plus on apprends plein de choses sur la nature. Bonne fin de journée!
RépondreSupprimersuperbe scène de notre belle nature,comme j'aime observer tous les oiseaux qui se plaisent si bien dans la prairie
RépondreSupprimerbonne soirée ,ici en champagne un orage vient d'éclater!!!!!à bientot
une bien jolie rencontre et un bien joli blog :)
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